Ca fait longtemps que je ne me suis pas prété à mon exercice favori : coucher ma névrose latente de jeune cadre parisien sur le papier. Ca me manquait, et puis faut être honnête c'est pas à ce rythme que je vais faire grimper l'audience de ce putain de blog!
Si on revenait en arrière, qu'on rembobinait la bande ? Si on oubliait pour quelques temps la drogue, Paris, la nuit, les rencontres interlopes ? Ca me ferait du bien, ça me ferait respirer, ça donnerait un nouveau souffle à ma prose... Et croyez moi elle en a besoin. Elle titube, elle a du mal à avancer... Elle ressemble un cancéreux cul de jatte qui voudrait courir le marathon...
Revenons quelques années en arrière. Je viens de rentrer dans une start-up, je ne réalise pas encore à quel point ça va changer ma vie. Je travaille d'arrache pied, ma mère me dit que je ne devrais pas y passer tous mes week ends. Pour une fois, elle s'est trompée. Je vois souvent Matthieu après le travail. On passe nos soirées dans des restaurants cheaps et on aime ça. Et c'est autour d'un enchiladas chez Susan's Place que nous décidons de partir en vacances. Il a une fixation : la Thailande! Je lui dis que je ne peux pas partir plus d'une semaine et que je préférerais une destination moins lointaine. On fait tourner la map-monde dans notre tête et la mienne s'arrête sur la république dominicaine. C'est exotique, on y trouve le soleil, c'est pas cher : le paradis post-étudiant par excellence.
[To be continued...]