En suis-je capable ?

Je suis dans un drôle d’état aujourd’hui…

Guérie ou presque d’une angine, je me retrouve enrhumée. Du mal à respirer sans être obligée d’ouvrir la bouche, d’assécher pour le coup mes douces lèvres… Le nez qui coule toutes les 5 mn et se retrouver soit à renifler de façon tout à fait glamour, puisque le but étant de ne pas sortir le mouchoir de la poche, il s’agit donc de renvoyer tout ça dans le fond de la gorge…

(Quoi, c’est dégueu ? T’as jamais été enrhumé, toi ? Pfffff ! C’est juste décrit avec des mots, mais si tu préfères les bruits, je peux trouver aussi, gnark, gnark, gnark !)…

Ouais, je sais, c’est pas glam tout ça !

Mais c’est pas pire que l’état de mes mouchoirs que je n’ose jamais sortir… Féminité quand tu nous tiens !!!!!

Ceci est donc un premier point… Qui forcément induit une certaine fatigue, puisqu’il est plus aisé de vivre bien et de bonne humeur et en forme quand on peut respirer à plein poumons… Sans les bronches prises par tout ce qu’on a avalé et dont on ne peut pas se débarrasser… Finalement, c’est mieux de se moucher quand on ne sait pas cracher !!!!!!

Et puis il y a cette pression qui monte… Non, en fait j’ai deux pressions qui montent en parallèle, devenant du même coup difficile à gérer. De l’extérieur, ça ne se voit pas trop, je donne le change. A l’intérieur : c’est le beau bordel… Un vrai beau bordel…

Il faut savoir qu’il n’y a rien de pire pour moi que le stress… Ca me rend nerveuse, voire limite désagréable, ça me rend angoissée, pensive et donc on dirait que la réalité pour le coup ne m’intéresse plus, je suis entièrement centrée sur ma tête qui bout…

Joli résultat ! Vous l’avouerez…

Arrêtons-nous sur la première source de stress. Je récupère mes filles demain… Je vais prendre une route que je n’ai jamais prise « toute seule ». Effectuer une traversée transverse de Bruxelles (qui est déjà en soi d’une difficulté insurmontable dûe au milliard de nouvelles priorités à droite que je ne connais pas, une ville où tout le monde sait où il va sauf moi qui vais tâtonner, chercher, hésiter… J’adore)… Je sais déjà que même en annonçant l’heure approximative de rendez-vous sur le lieu décidé, au papa, je devrais attendre, dans un endroit paumé… Le retour à la nuit tombée et se perdre dans Bruxelles by night parce que le retour n'aura rien à voir avec l'aller ? hummm ! Bref, que du bonheur… 
 

Enfin, la dernière et pas des moindres… Mon départ pour Rennes le lendemain. Puis pour Pyla s/Mer dimanche. J’ai décidé de prendre la voiture. Me prouver que je suis capable de traverser un bout de France toute seule comme une grande. C’est le premier pas qui coûte à ce qu’on dit. Put*** le premier pas, il tue sa race !!!! 6h38 le premier jour, sans compter les arrêts pipi, les priorités à droite dévastatrices, les repas et bien évidemment, les radars.

Le pied léger, Tazou, le pied léger…

Plus ça va, plus je me dis que j’ai été barge sur ce coup-là, que j’aurais mieux fait de prendre le train, d’avoir mon changement de gare à Lille avec mon sac, celui des filles et mes deux louloutes et pas assez de mains pour leur donner… Non, tout compte fait, c’est mieux la voiture ! Et puis, zut, je sais plus, mais c’est trop tard de toute façon, samedi matin, je retourne dans ma titine que j’ai plus vraiment conduit depuis la dernière fois que je l’ai viandée…

C’est vrai que de l’extérieur, je fais tout ce qu’il y a de plus zen… Effet rhume incroyable !

Mais put*** en dedans c’est la révolution !

Vivement que la première étape soit faite et que je sois enfin fière de moi !

C’est pas gagné cette affaire, mais on y croit !

Vos encouragements seront bienvenus !!!!

PS : pour ceux qui savent lire entre les lignes, il y a encore une autre source de stress cachée, mais chut, c’est assez pour aujourd’hui !!!!
;o)