Magazine Journal intime
La gourmandise est un vilain défaut !!! (Suite)
Publié le 23 octobre 2008 par PaniervolantVous attendiez la suite ?
Promis, donc je ne vous ferai pas patienter.
Je sais ce que vous pensez : " Mais qu'a-t-elle fait de cette sublime robe, après une telle catastrophe ?
Et bien, je suis sagement rentrée de ma soirée tardive, en vérifiant si la robe en question séchait.
Je dormais quelques heures et au petit matin, miracle, la robe était sèche sur le cintre, mais
pas très fraîche !!!!
J'emballais donc l'objet de ma convoitise sous une housse opaque, et je l'emportais chez le maître teinturier "Pouyanne" qui soignait toute la haute-couture, donc tout le gratin... en lui précisant que l'objet en question relevait d'une urgence extrême. En effet, à cette époque, les défilés de haute-couture avaient lieu dans la maison même, deux fois par semaine.
Il me semblait assez facile de camoufler le subterfuge de la robe disparue, une fois, en trouvant un prétexte professionnel, mais pas deux fois !!
Soulagée de ma mission qui me semblait pratiquement accomplie, je me rendais avenue Montaigne, en passant par la boutique,et m'aspergeant, comme de coutume de ce parfum "Fidji" qui trônait sur le comptoir.
Je retrouvait l'attaché de presse, à qui je fis part de cet incident, il bondit de son siège, car la robe en question devait être montrée en priorité à une cliente importante qui venait voir le défilé dans l'après-midi.
Evidemment, le mieux à faire était de rester zen, puisqu'il n'y aurait pas de robe violine pour le défilé.
Ce jour-là fut bénit, l'attaché de presse prit sur lui la responsabilité de l'absence de la robe, en prétextant qu'elle avait été envoyée au magazine "Elle" pour être photographiée pour le prochain numéro .....................................
Ce mensonge était la meilleure solution, la vérité aurait été pire, parce que l'une ou l'autre des versions, l'attaché de presse, Jean-Paul Caboche se faisait copieusement "taper sur les doigts" par M. Laroche, tout incident concernant les collections, était de sa responsabilité.
ALors, vous allez me dire " et la photo dans le magazine Elle ????"
Jamais parue évidemment, et M. Laroche avait dû oublier cette histoire, ce qui n'empêcha pas la robe d'avoir un gros succès auprès d'une clientèle célèbre.
Quant à moi, j'en étais pour mes frais chez Pouyanne, et franchement j'aurais mieux fait avec une telle facture d'aller m'acheter un bout de tissu et de la réaliser moi-même, ou tout simplement d'aller me dénicher une robe du soir aux "Puces de Clignancourt" !
Je me cantonnais donc définitivement d'aller fourrer mon nez uniquement dans le placard aux "nanars" !
Conclusion : telle est prise qui croyait "prendre" !!!!!!!!!!!!!