Sous le miroir du lac, les mondes oubliés,
Qu’il peut à l’infini sentir se déployer,
En de précieux et continus conciliabules,
Infusent entre les piliers de sa cellule.
Ouvrier seul dans sa chambre de combustion,
Il prélève pour en travailler les fusions,
Ces matières glacées qui hors les mondes vrais
Sont d’une vérité dont l’absence s’effraie.
Le néant le regarde et la muette instance
N’a que le choix d’user de sa de sa chère ignorance
Pour tenter d’abuser l’œil du gouffre commun.
Avant que disparaisse la dernière main,
Le dernier mot et que, de craintes confondues,
Les mondes oubliés soient des mondes perdus.