J’ai retrouvé cette photo de la maison familiale, probablement datée des années 20-30.
Il s’agit d’une ferme assez typique du Dauphiné. La partie habitation, celle qui est photographiée, jouxte l’étable qui commence au niveau de la porte de droite et continue encore un peu plus loin avec la soue.
Au dessus de l’étable, sous l’avancée du toit était entreposé le fourrage.
Mes ancêtres se sont endimanché pour l’événement qu’a probablement représenté cette photo. Il s’agit du seul cliché que j’ai pu trouver qui ne soit pas une photo en studio, de mariés ou de premiers communiants.
En cette belle journée d’octobre 2008, l’aspect de la maison a finalement assez peu changé. Le soleil fait briller les pierres déjà dorées par les oxydes.
Il n’y a plus d’animaux, la famille ayant abandonné depuis bien longtemps l’agriculture (heureusement !).
L’étable est devenue une salle à manger, le grenier à foin une grande pièce, et la soue un petit débarras.
Bien sûr, les ancêtres photographiés sont retournés depuis longtemps à la pousière. C’est terrible à dire, mais je ne sais même pas qui ils étaient.
Sed fugit interea fugit irreparabile tempus