Nicolas et sa brouette
Je me suis toujours posé la question de savoir à quoi correspondaient les contrats aidés, vous savez ces anciens emplois jeunes que l’on réactivent à chaque bouffée de chaleur de l’indice de mesure plus ou moins bien paramètré du chômage.
Ne reculant devant aucune mesure dont le caractère innovant fera se pâmer les starts-up de nouvelle technologie, c’est donc un bon vieux retour aux contrats aidés qu’a annoncé notre président. Et comme le dos de la cuillère c’est pour les baltringues conseillers municipaux de village en Creuse, ce sont 100.000 emplois aidés supplémentaires qui seront financés. +50% par rapport aux 230.000 prévus.
Je sens vos yeux de contribuables sortir de leur orbites, et cela vous donne un petit air d’hyperthyroïdiens..On pourrait en effet légitimement anticiper un impact financier dantesque, style armaggeddon mais en plus scriptural. Nico se serait-il transformé en Robert Hue? La faucille entre les dents? La brouette prête à brasser des milliards d’argent chèrement gagné pour atténuer les pertes d’emploi pour les moins compétitifs? Que nenni..
100 à 200 millions d’euros.
Soit 100 à 200 euros par emplois.
Ah bon, je ne savais pas que l’on pouvait aider avec si peu.
Décidemment je me couche chaque jour un peu moins bête ces derniers temps.