Ni l'on ni l'autre

Publié le 28 octobre 2008 par Lephauste

Le président Tartarin de Bungalow bill s'attaque au chômage ! J'avoue que cet homme là force le respect et que son action commande que l'on reste un peu couché cependant qu'il traite à l'épandeur le marais grumeleux dans lequel nous nous enfonçons avec le sourire déconcerté. Ce que je fais donc, j'attends qu'il en ait fini avec la Chine, avec les Farc, avec la crise financière, j'attends qu'il nous ait rincé de quelques milliard afin que les boursicoteurs puissent continuer à travailler d'arrache-pied à notre complète paupérisation, j'attends que cent mil emplois aidés nous permettent de remplir la hotte du père Noël. Cent mil emplois aidés ceci signifie que les patrons qui d'ordinaire nous tondent la santé mentale, vont toucher de l'argent de l'état-c'est-nous pour continuer à le faire, sous le sceau que plus personne ne se demande, ou si peu,  pourquoi les tauliers ont toujours besoin en plus d'exploiter notre force de travail et notre naïveté, des subsides dont nous voudrions qu'ils aillent pour le moins dans la gamelle des plus abandonnés de nos pairs et soeurs ??? J'attends donc que la propagande gouvernementale nous tartarine le nain pointu en petit père des poëles à frire et qu'il se rengorge de ce qu'on le prenne pour le dernier des socialistes. J'attends aussi qu'il salue comme il se doit l'élection de Barak Mc Cain à la présidence de l'armée US. De même j'attends ma carte de rationnement, mon laisser passer pour me rendre à la capitale car j'ai l'al qui fait boom, Samedi à 19 heures. Et pis, la vache,  quand tout ce pataquès sera fini j'attends de voir dans quel état détruit l'élu des classes moyennes nous aura laissé avant qu'à Varennes lui et sa grue se taillent et qu'on nous les ramène par la peau de la griffe afin qu'ils voient bien que la colère n'est pas réductible à la psychiatrie et que du consentement de l'esclave décérébré ils ne peuvent plus s'enfler le goître.

Ou alors et si j'attends en vain c'est que peut être, enfin je veux dire, c'est que nous ... sommes un peu d'accord pour nous faire ... Ah non hein, pas de vulgarité !