Créés par Jospin, mis au placard par Raffarin, exhumés par Villepin et de nouveau enterrés par Sarkozy en 2007, les contrats aidés semblent ressusciter. Ce mardi, Nicolas Sarkozy a en effet prévu
d’en ajouter 100.000 aux 230.000 déjà inscrits à la loi de finances 2009.
Destinés aux jeunes non qualifiés et aux bénéficiaires des minima sociaux, ils permettent aux employeurs, principalement des associations et des établissements scolaires, de bénéficier
d’exonération de charges et de subventions directes. Il s’agit le plus souvent de contrats à temps partiel et à durée déterminée.