Je ne compte plus les fois où, au cours d’un échange ayant trait par exemple à l’actualité économique ou politique, je me suis vu opposer cet argument imparable dans l’esprit de mon interlocuteur.
Quoi que j’en dise ou en pense, la magistrale illustration télévisée ne souffrirait aucune contestation.
C’est comme ça, un point c’est tout.
Et à ce moment là de la discussion, lorsqu’il est fait appel à l’arbitre cathodique pour signifier que la pertinence de la démonstration ne résiste pas à la légitimité de ce qui c’est dit dans le poste, à ce moment là donc, il n’est plus utile d’ajouter d’arguments nouveaux qui seraient de toute façon entendus mais pas écoutés.
Aussi pertinents soit-ils.
Même en citant des sources.
Non, rien ne résiste à ce qui a été dit à la télévision, et sur plusieurs chaines en plus.
Pourquoi donc remettre en cause ce que tout le monde a pu voir dans le prolongement de sa télécommande ?
Dialogue de sourd une fois franchi ce point de non retour dans l’échange et l’écoute mutuelle.
Fin de la discussion.
Jusqu’à la prochaine empoignade.