J'AI LE CODE!!! - Description de passage 10: la salle d'examen

Publié le 29 octobre 2008 par Mari6s @mari6s

Ca y est, j'ai le code de la route! Je l'ai passé ce matin... J'étais tellement stressée et ravie que j'ai pas demandé combien d'erreurs j'avais fait, mais le test était facile et je pense pas m'être trompée sur plus de 3 questions (peut-être même aucune...)

Comme je n'ai pas posté de descriptions de passages depuis des lustres et que l'observation attentive est un moyen comme un autre de tempérer mon stress, je vous ai concocté une description de la salle d'examen du code.

J'en profite pour m'excuser pour l'absence de descriptions de passages sus-évoquée... Je crois que je suis dans une phase où j'ai plus envie de décrire des sentiments, des émotions, des situations, que des personnes... Evolution qui a pris un peu de temps mais qui donnera sans doute de nouvelles et différentes descriptions...

Le froid. Une bâtisse de briques rouges, une double porte en PVC blanc en haut d’un escalier de pierre. Une vingtaine de jeunes et de moins jeunes poireautant devant, ou de l’autre côté de la rue. Mots et nuages blancs franchissent leurs lèvres. Leurs gestes sont nerveux.

Quelques adultes avec des dossiers à la main – les dossiers des candidats. Bientôt ils pénètrent dans le bâtiment avec leurs ouailles, un par un.

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Une grande salle au plafond haut, aux murs en crépis blanc. Des chaises en métal et en simili-cuir jaune, organisées en deux grandes colonnes et une vingtaine de rangées. Au fond, un grand bureau sur une estrade, devant l’écran sur lequel seront projetées les questions. Bouffée de stress.

Les candidats longent le mur de gauche pour rejoindre une femme brune assise au bureau, devant un ordinateur et une mallette pleine de boîtiers "zappettes". Boule d’angoisse.

Elle les appelle par leur prénom, ils lui tendent leur carte d’identité. Quelques mains tremblent. Elle leur assigne une place, séparant ceux qui viennent d’une même auto-école.

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Puis l’attente, encore, pendant que les autres s’installent. Quelques mots chuchotés, échangés de loin avec ceux qu’on connaît. Avant que d’autres candidats soient installés entre eux et soi.

Le boîtier qui nous brûle les doigts – brûlure de froid. Inquiétude – va-t-il fonctionner ? Tentative : se remémorer les questions pièges qu’on rate toujours, et leurs réponses. Mais qu’est-ce que je fais là ?

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Et puis ça y est, tout le monde est installé. On nous explique comment déverrouiller nos boîtiers – un code compliqué, comme si nous avions besoin d’une source de stress supplémentaire.

Puis, après quelques explications, le test commence et les questions se succèdent sur l’écran. Respiration ventrale, on essaie de calmer son cœur qui bat à tout rompre et d’oublier cette foutue boule d’angoisse coincée au creux de sa poitrine. Et de contrôler ses mains comme son esprit – se concentrer sur les questions, regarder attentivement les images, vérifier qu’on tape bien les bonnes réponses sur le petit boîtier.

Ça dure longtemps et en même temps, c’est très vite passé. Le silence revient, la lumière aussi. Le stress est au maximum. Elle appelle les candidats un par un, contrôle leur boîtier avec un engin qui affiche automatiquement le nombre de bonnes réponses. Mes mains tremblent quand je tend le mien, même si je suis presque certaine d’avoir réussi l’examen. "C’est bon", entends-je. On souffle un grand coup.

texte et description de MOI - photo de Fotolia

Dites-moi ce que vous en pensez!!!