Magazine Journal intime

Ah, je ris !

Publié le 29 octobre 2008 par Sebika

Je ne sais pas vous, mais moi, je ris beaucoup.
Tellement que parfois, j’en oublie de travailler. Comme aujourd’hui par exemple. Au lieu de faire mes devoirs d’écolière (bouh) je suis là à errer sur Internet… à jouer à d’absurdes jeux… à écouter de la musique… en bref, à faire tout sauf ce que je devrais faire.

Et dans le genre drôle j’ai vu depuis lundi deux oeuvres bien sympathiques.
Je ne souhaite pas épiloguer (j’ai du travail, non mais ho !). Le but étant simplement de partager avec vous mes dernières « découvertes » et éventuellement de vous y amener…

Ah, je ris !

Le lundi, c’est le jour du cinéma (oais !)(c’est le mien en tous cas !).
J’ai hésité assez longuement sur le film que je voulais voir. Au choix, le dilemme était cornélien : Séraphine, Tokyo ! ou Le Crime est notre affaire.
C’est finalement sur le dernier opus de la saga Bélisaire et Prudence Beresford que mon choix s’arrêtait. Avec joie ! Après l’extra Mon petit doigt m’a dit, il fallait faire fort pour ne pas tomber dans le plagiat.
Adapté (par Pascal Thomas) du roman du même nom d’Agatha Christie, Le Crime est notre affaire version cinéma repose sur un concept assez simple… l’astuce ? Le couplé gagnant Catherine Frot/André Dussolier !
Au final, l’intrigue policière reste au second plan. Le couple Beresford lui chipant la vedette.
Des gags absurdement hilarants. Un pincée mysthique. Une tempête de neige. Un casting intéressant… Je recommande absolument ce film. Au programme : fraîcheur, rires sincères et charme.
Et bien sûr, une histoire délicieusement épicée… sur laquelle je ne reviens pas, les amateurs d’Agatha Christie ne douteront pas de l’efficacité de l’ensemble.

Ah, je ris !
Courrez-y !

Le mardi, tout est permis !
Je ne sais pas si vous vous souvenez de ce slogan M6 millésimé… mais de toute évidence, moi oui ! A l’époque, je crois que c’était l’apanage des soirées « séries » M6 du mardi… où on pouvait voir en famille Lois et Clark : les nouvelles aventures de Superman et bien sûr Docteur Quinn. Ahhhh. C’était le bon temps ! Que de souvenir.
Aujourd’hui, l’heure n’est plus aux soirées familiales. Ni même aux séries (COMMENT ? J’ai raté Desparated Housewives hier soir ????) .
Hier, par un hasard total, je bénéficiais d’une offre de dernière minute via la fac pour me rendre à l’opéra voir La Fiancée vendue (Bedřich Smetana, 1866).
Ce n’était franchement pas prévu dans mon emploi du temps, ni même dans mon budget (déjà explosé pour les concerts passés et à venir…), mais je me laissais tenter.
Un opéra tchèque ! Pardi ! allons-y !

L’intitulé « opéra comique » m’avait un peu effrayée… Mais je suis dans cette période actuellement où chaque nouveauté m’interpelle d’un : « eh ! si tu n’essayes pas tu mourras idiote ! ». Alors je fonce.
Ceci dit, je ne prends pas beaucoup de risques, je le concède. Au pire je m’ennuie. Mais ce serait sans penser à ma passion dévorante pour l’opéra (d’autant plus qu’il s’agissait d’une représentation à l’opéra Garnier).
Résultats des courses ? Mon compte en banque crie famine, mes jambes ont pris un sacré coup de massue (l’assise à Garnier est absolument horrifiante – comme dans la plupart des salles à l’italienne…) mais j’ai été absolument enchantée par cet opéra.
Drôle, frais… un opéra « populaire » empli de polkas et autres airs joyeusement dansants des pays de l’Est… Cet hymne à l’amour est tout à fait charmant.
Et ces décors chaleureux et sympathiques !
Non, vraiment ! 2h45 de charme et de joie… (je me demande comment je vais supporter ler 5h15 de Wagner prochainement… mais nous n’y sommes pas encore !!).

Ah, je ris !


Il est maintenant temps pour moi de retourner à mon labeur (même pendant les vacances, snif !)… jusqu’à la prochaine escapade !

Sortez couverts !


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