La semaine dernière, une de mes collègues de travail a apporté une énormissime quantité de biscotti, vestiges de son engagement party. Je me suis délectée de ces tranches de biscuits aux amandes, qui m’ont d’ailleurs donné envie d’en concocter moi-même. C’est ce que j’ai fait tout à l’heure.
En navigant au gré du web, j’ai dénichée trois recettes que j’ai adaptées, de manière à en faire MA recette. C’est souvent la façon dont je procède lorsque je cuisine.
Voici donc les Biscotti d’Émilie.
Ingrédients:
- 2 1/3 tasse de farine
- ½ tasse de sucre
- 1 ½ c. à thé de poudre à pâte
- ¼ c. à thé de sel
- 2 oeufs
- Un peu de zeste de citron
- 1 ½ c . à thé de poudre à pâte
- ¼ tasse de beurre non salé
- 2 c . à thé d’extrait de vanille
- ¾ tasse d’amandes blanchies, non salées
- ½ tasse de crème d’amaretto Talea
Préparation:
Préchauffer le four à 350 ˚F.
Normalement, on devrait mettre du papier parchemin sur une plaque de cuisson, mais puisque j’avais oublié d’en acheter, j’ai simplement enduit la plaque d’un pshiittt de Pam pour éviter que la pâte ne colle.
Mélanger la farine, la poudre à pâte, le sucre, le sel, le beurre et le zeste de citron au robot culinaire jusqu’à ce que la pâte épaississe un peu. Ajouter l’oeuf et mélanger jusqu’à l’obtention d’une texture relativement homogène et compacte. Verser finalement la crème d’amaretto et l’extrait de vanille. Mélanger à nouveau.
Placer la pâte dans un bol et pétrir quelques minutes à la main en y ajoutant les tranches amandes. Former deux rouleaux légèrement aplatis et les déposer sur la plaque. Cuire au four pendant environ 30 minutes sur la grille du centre.
Sortir du four et laisser refroidir pendant 20 minutes. Trancher avec un couteau, à la diagonale, en tranches de plus ou moins 2 cm d’épaisseur. Placer les tranches sur la même plaque et cuire une fois de plus à 350 ˚F pendant 15 à 20 minutes en les retournant à mi-cuisson. Laisser refroidir avant de déguster.
Je me rends compte qu’en découpant les rouleaux en tranches, la pâte cuite était un peu trop friable. Peut-être manquait-il de matières grasses? Ou de liquide? Ou de liant quelconque?
Cette recette semblait délicieuse et l’odeur qui émanait de mon four était des plus exquises. Toutefois, en croquant dans un morceau de biscotti doré tout frais sorti du four, j’ai grimacé tant c’était salé. Que dis-je. Littéralement infect.
Je me suis prestement dirigée vers le garde-manger afin de confirmer une soudaine appréhension. J’ai ouvert le contenant de sucre, y ai plongé le doigt pour ensuite le porter à ma bouche. Du sel. J’ai mis 1/2 tasse de sel dans ma recette! Ouain. Pas fort.
M’enfin. Je suis certaine que même un expert comme Daniel Pinard a déjà dû commette une bourde de la sorte.