Le chocolat est ruine, bonheur, plaisir, amour, extase, fantaisie…
Elaine Sherman
Un peu des trois sans doute…
Humeur gourmande
D’humeur gourmande, j’en mange à tout moment de la journée. Du noir, au lait, avec ou sans noisette… J’alterne. Il m’arrive même de faire d’une tablette mon repas. Triple avantage : délicieux, rapide et facile à déguster. Plaisir garanti en plus de l’effet satiété. Car il faut être honnête, si le chocolat se grignote vite-fait, on se sent aussi très très vite rassasié. Je dirais même qu’on n’a rapidement “plus faim du tout” voire parfois “un peu mal au coeur”. Alors on pose la tablette ou ce qu’il en reste et on se promet qu’on ne recommencera plus. Parce qu’on le sait bien, il n’est ni raisonnable, ni équilibré de se gaver de chocolat. Mais bon…
Lentement et chaque jour
Le Salon du Chocolat a réalisé un sondage avec le figaro.fr* sur la consommation des Français. A la lecture des résultats, je constate, non sans plaisir là-aussi, que je suis une femme normale ou disons “tout à fait dans la norme”. Car figurez-vous que le chocolat serait croqué “lentement et tous les jours” par les femmes : 55% carré par carré (ce que je crois volontiers. D’ailleurs, avez-vous déjà tenté de mettre plus qu’un énorme carré bourré de noisettes dans votre bouche ?).
Totalement chocomaniaque
33% des femmes se déclareraient carrément “chocomaniaques” alors que ces messieurs font plus dans le raffinement et la modération en se prétendant “chocophiles”.
Tout à fait d’accord, le chocolat se croque à n’importe quel moment de la journée pour 54% des personnes interrogées. Par contre, si la majorité raconte consommer du chocolat entre amis ou en famille, j’avoue, pour ma part, savourer ce plaisir plutôt en solitaire… Et sans le moindre remord !
Ainsi sommes 88% à penser que le chocolat fait du bien au moral (mon excuse favorite)…
Non, vraiment ?
Et vous seriez 41% mesdames à prétendre que cette dégustation vous procure davantage de plaisir que de faire l’amour. Vous êtes sûres là ??
En parlant de plaisir, selon le Dr. Andrea Salonia, un chercheur Italien, il existerait un lien entre la satisfaction sexuelle et le chocolat. Les femmes consommant du chocolat auraient une vie amoureuse plus épanouie. La phényléthylamine imiterait l’hormone que nous dégageons quand nous sommes amoureux…
Bon pour le corps et la tête !
Bref, le chocolat fait du bien, pourrait aider à prévenir la maladie des coronaires (grâce à une présence élevée de phénols, également rencontrés dans le vin rouge), diminuerait la tension artérielle et, contrairement à ce qu’on pourrait penser, il dispose d’un indice glycémique relativement faible. Croquez du chocolat, et votre glycémie augmentera régulièrement, mais pas aussi vite qu’avec certains autres aliments ou boissons rapidement digérés, à base d’amidon ou de sucre.
En résumé, le chocolat stimule nos sens. Et même s’il pèse parfois un peu lourd sur notre estomac délicat, il ne fait pas grossir grâce à son effet rassasiant (j’en ai personnellement fait l’expérience !) et rien ne semble pouvoir nous dissuader d’y revenir et de découvrir de nouvelles recettes et saveurs.
A ce propos, en me baladant à la Fnac, je suis tombée sur un nombre incroyable de bouquins sur le chocolat. A croire que nous sommes toutes en manque d’affection et de plaisirs gustatifs…
Lectures délicieuses
Le chocolat s’invite à présent dans des “Verrines tout choco” chez Marabout et devient “Irresistible” chez Larousse. La Maison du Chocolat nous livre quelques “Recettes mythiques et ludiques” chez Aubanel et rivalise avec les “80 recettes irrésistibles” chez Solar.
Et saviez-vous qu’il existe un “Best-of du Chocolat” chez Marabout ? Et que Bruno Viala classe ses Truffes choco cardamome dans un chapitre intitulé “La Sensualité” dans ses “Humeurs Gourmandes” chez Minerva.
En résumé, chocomanie, choco-plaisir, choco-délice ou choco tout court. Si “Neuf personnes sur dix aiment le chocolat ; la dixième ment” explique John Tullius. Absolument d’accord !