Magazine Journal intime

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Publié le 02 novembre 2008 par Tazounette


Je suis allée voir ce film dans une minuscule salle sis dans le plus petit « trou du cul du monde », comme j’aime à dire parfois, la Teste de Buch… Bonheur des vacances qui permettent une telle évasion… La salle était minuscule (4 rangées de sièges), et surchauffée, et nous sommes allés mon frère et moi à la toute dernière séance, celle de 22h20. Par-dessus ça, il faut dire aussi que j’ai ingéré un énoooorme paquet de Haribo… De plus, le film était très lent… Tout ceci pour expliquer pourquoi, une nouvelle fois, je me suis endormie dans une salle obscure. Sacrilège pour qui aime le cinéma comme moi… Mais bref… Revenons-en au film…

Pour situer l’histoire : Le parcours du 42ème Président des Etats-Unis, ou comment George W. Bush est passé du statut d'alcoolique notoire à celui de Président de la première puissance mondiale...

Je ne sais pas dans quelle mesure ce film retrace la véracité des faits. J’ai aimé la façon dont ce film a été tourné. J’ai aimé en savoir plus sur cet homme. Comprendre les arcanes de « son » pouvoir, comprendre l’implication d’un père dans la vie de son fils, ce « papou » indispensable à « Junior » pour parvenir sinon à être lui-même, à défaut, tenter de paraître quelqu’un. Comprendre à quel point son inculture, sa façon de n’être jamais allé au bout de la moindre chose entreprise (études, boulots) l’avait finalement forcé à se rabattre sur son équipe qui gouvernera finalement presque à sa place… Papa l'ayant toujours sauvé de tout, lui ayant tout servi sur un plateau, piston par-ci, coup de fil par là... Où en est rendu l'homme après ça ? Aussi incapable d'être homme que de gouverner ?

C’est un homme comme tout le monde, doué peut-être pour l’aspect relations humaines ou contact. Pour le reste, il n’est qu’un parvenu essayant tout au long de sa vie d’égaler l’idée que son père s’était faite de lui, essayant à tout prix de le satisfaire sans jamais y parvenir. Après avoir trouvé refuge dans l’alcool pendant presque 20 ans, c’est vers Dieu qu’il se tourne « au moins si j’ai des comptes à rendre je le ferai directement avec Dieu », sous-entendu et non avec mon père… Tout cela n’excuse pas les manques de son mandat, le manque d’étoffe de l’homme d’Etat à la tête de la plus grande puissance mondiale, ni les erreurs commises. Certes. Mais au moins ça les explique.

Ce n’est pas un grand film. C’est lent, c’est chronologique. Pourtant bizarrement, il m’a plu. Certainement que ça a titillé mon empathie. Ce type m’a fait de la peine… Une forme de sympathie quelque part, pour cet homme pathétique qui a toujours tenté de satisfaire son père sans jamais y parvenir… Essayant… Sans jamais « vouloir »… La volonté, c’était son père et il s’est toujours appuyé dessus… Intéressant… Et Josh Brolin, par moments, se confond avec le vrai… L’acteur joue un Colin Powell plus vrai que nature. Un blâme pour Condoleezza Rice qui est tournée en ridicule façon nunuche qui acquiesce à tout…

C’est sympa, mais à la télé ça le fait aussi… Je dois dire qu'en ce moment, mes "siestounes" me coûtent un peu chéro !

;o)


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