Les azurs dorés

Publié le 02 novembre 2008 par Fbaillot

Ce sont des informations qui font rêver. On a appris en cette fin de semaine que Charles Milhaud, président démissionnaire de la Caisse d’Epargne avait rapidement pu déployer le parachute qu’il s’était précédemment vissé dans le dos. Le voilà maintenant administrateur d’Océor, filiale outremer de l’Ecureuil. Mediapart, le site de Edwy Plenel précise à ce propos que Charles Milhaud, quand il n’était pas accaparé par ses activités bancaires, était conseiller municipal UMP de Marseille, très investi dans le dossier de l’Union pour la Méditerranée.

Je ne résiste pas au plaisir de vous proposer les paroles de la dernière trouvaille d’Alain Souchon, qui je peux vous l’assurer, ne connaît ce cher Milhaud ni des lèvres ni des dents, même s’il est homonyme d’un fort beau musicien, en même temps que je me livrerai à une coupable autopromotion

Adieu mégaphones, adieu calicots
Adieu représentants syndicaux
A moi le soleil et le calypso
La nana, la noix de coco
A moi les alizés, les vents tropicaux
Et moi, bien frisé, sur le bateau

Adieu les traders, adieu joggings
Les briefings à l’heure Breitling
Ouvriers, riez, adieu les blouses grises
En Chine, l’usine, on délocalise

Les cours ont dégringolé
Les banques ont pu rigoler

La boîte a coulé, mais pouce !
On va se la couler douce
La pilule, on va… se la dorer
J’ai le parachute… chut ! doré