Magazine Humeur

His name is...

Publié le 04 novembre 2008 par Vinsh

Rhaaaaaaaa, Danieeeeeeeeeeeel!!
Bon, pour ceux qui ont aimé Casino Royale (dont je suis) (en même temps, c'est logique, je serais pas allé voir cette suite, sinon) (z'êtes lents, parfois), vous aimerez probablement Quantum of Solace.
Les autres, allez plutôt manger une part de quiche froide, vous perdez votre temps avec moi.
Alors, déjà, le film permet de confirmer que Daniel Craig (ai-je déjà dit que rhaaaaaaaa Danieeeeeeel?) a parfaitement su endosser le rôle de l'agent secret britannique, malgré les critiques et réserves de départ. Oui, il est blond. Oui, il est plus musculeux que ses prédécesseurs. Oui, il a une tête de fripouille. Oui, il est moins poilu du torse qu'un Pierce Brosnan ou qu'un Sean Connery (nus, cela va sans dire).
MAIS.

Car il y a plein de mais. Il porte le costard à merveille (merci Tom Ford, au passage). Il est trop fort, il fait ses cascades lui-même (deux blessures sur le tournage). Il donne une dimension dramatique inédite à son rôle (après, je comprends que les fans préfèrent James Bond avec un peu plus d'humour). Il est très bien si on contextualise James Bond comme étant un jeune loup enragé en début de carrière, ce qui est supposé être le cas dans Casino Royale, et donc dans sa suite.
Bref, Daniel Craig en James Bond, j'adhère. Si vous adhérez aussi, vous aimerez le film de toute façon.
Parce que, niveau recette, les ingrédients ne sont pas très nouveaux. Le méchant est très méchant, il veut contrôler le monde (pourquoi? Parce qu'il est méchant) (soyez pas cons, non plus, on va pas non plus chercher de la philo là-dedans). Les filles ne sont pas des écervelées, mais bon, elles sont quand même canons pour que James Bond puisse coucher avec. Je relève d'ailleurs deux détails à ce sujet. 1) James Bond, dans Quantum of Solace, ne couche jamais avec la James Bond Girl principale, et 2) dans un bon James Bond, il y a souvent la James Bond Girl (souvent méchante mais pas forcément) qui meurt et la James Bond Girl qui finit avec James à son bras. Ici rien ne se passe comme d'habitude. Il faut dire que Daniel Craig est un James Bond qui ne batifole pas beaucoup. En tout cas pas encore... Mais l'adage James Bondien "Sexe au dîner, mort au petit-déjeuner" est ici mis en scène avec une pirouette esthétique marquante.
Olga Kyrulenko (nue) (ou pas) (en fait, elle ne l'est jamais dans le film, lecteur pervers, dommage) (clique plutôt sur le lien, là) est très bien en jeune femme forte mais obsédée par sa quête personnelle. Je la trouve aussi intéressante que ne l'était Eva Green dans le volet précédent.
Enfin, pour ce qui est de l'intrigue, bah comme d'hab', il y a de la géopolitique et des relations internationales, un enjeu très actuel (les guerres du XXIème siècle seront peut-être axées autour de cet enjeu) (donc vous devinez de quoi je parle) (non?) (dommage)... Et comme d'hab', il faudra que je le voie une deuxième fois pour tout comprendre. Genre je suis pas sûr d'avoir exactement compris ce que c'était que ce fameux quantum (of solace ou pas, d'ailleurs), ni le rapport entre cette intrigue et celle de Casino Royale (il y en a un, je le sais, ils le disent tout le temps, mais j'ai eu du mal à suivre) (on verra après deuxième projection) (peut-être) (je louerai un cerveau)...
Enfin, les scènes d'actions sont survitaminées comme on les aime, et si des esprits chagrins se prennent à critiquer toute cette pyrotechnie, bah ils devraient aller voir autre chose que des James Bond.
On retiendra donc de tout ça:
1) que Mathieu Amalric joue bien en anglais et que c'est décidément un acteur génial (même si, faut pas déconner non plus, ce n'est pas sa meilleure composition);
2) que ça doit être bien sympa de passer des petites vacances en Italie (avec James Bond, prépare tes futurs plans tourisme);
3) que les histoires d'espionnage, c'est compliqué;
4) qu'ils ont décidé de dégonfler un peu la musculature de Daniel Craig depuis le premier film et que ça lui va très bien.
Pour conclure:

Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, Danieeeeeeeeeeeeeel! (nan, je radote pas)

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