Phrase consternante, mainte fois entendue dans la bouche d’individus non moins consternants. Souvenir de soirées enfumées passés en compagnie de spécimens défiant la pensée
darwinienne en démontrant la capacité de l’homme, par strates successives correspondant au nombre de bongs inhalés, à revenir de façon de plus en plus définitive à la position horizontale. Restes
vagues de discussions absurdes et sans fin sur la signification mystique de fadaises sans fondement.Vision atterrante de loques dreadeuses jouant - mal, la plupart du temps – du djembé à longueur
de festivals punks, dont on devrait systématiquement les exclure. De filles sapées comme des sacs se soumettant, sous couvert de coolitude, au comportement gerbant de petits mâles consommateurs
planquant leur nullité de beaufs sexistes derrière des ponchos dégueus dont même Manu Chao ne voudrait pas. Réminiscences d’inculture crasse, pour ne pas dire d’analphabétisme, dissimulés
derrière la consultation quasi-religieuse de sommes telles que « Fumée Clandestine » et, pour les cerveaux de la bande, de l’intégrale des immortelles « Editions du
Lézard » (que d’ores et déjà, maints toxicos en phase terminale doivent chaleureusement remercier pour leur avoir indiqué le chemin de la déché…euh pardon, de l’illumination)…Et, survolant
ce paysage désolé, la lourde et écoeurante odeur du mauvais shit marocain.
« J’écoute du Bob », comme « je suis coincé dans les méandres d’une pensée flemmarde, conformiste sous ses atours de rébellion à deux balles, totalement désarticulée ».
« J’écoute du Bob », comme « je me réfugie dans la nostalgie fantasmée d’un paradis artificiel bien confortable, vu qu’il m’évite de faire face à mes propres contradictions et au
monde tel qu’il est . Que celui qui ne s’est jamais pris une bonne reculée au double-six me jette la première pierre … »
LIRE LA SUITE (AVEC DES
JOLIS DESSINS ET DES CHOUETTES VIDEOS)