Quand le club de foot propose à notre champion de participer à un stage pendant les vacances, on se dit que c'est une triple bonne idée : ça va l'occuper, ça va lui permettre de progresser et surtout, surtout, ça va nous faire 3 jours de break.
Alors on s'empresse de l'inscrire, en demi-pension bien sûr, car il ne connaît presque personne et que c'est nouveau pour lui, le pôvre chéri.
Mais le jour où on reçoit la convocation officielle, on rigole nettement moins quand on découvre les horaires (9h / 18 h30) et l'adresse du centre : à 1 heure de route de la maison et bien sûr, à l'opposé de chez la nounou de la petite soeur. 1 heure de route qui fait passer par le périph de Toulouse, tristement célèbre pour ses bouchons de début et de fin de journée. Oh, tiens, pas de bol, c'est pile les créneaux horaires où il va falloir véhiculer le champion... soit, en calculant large, je vous l'accorde (un peu de mauvaise foi n'a jamais tué personne) : 5 heures de route par jour.
Et le pire, le pire, c'est qu'il y a le même genre de stage à 20 minutes de chez nous (bouchons compris) mais avec une autre bande de footeux, des représentants d'un petit club étranger de cinquième zone : l'Arsenal.
P... j'en mangerais leur ballon.