Paradoxes

Publié le 26 juillet 2007 par Thierry

Lille est une ville tout en paradoxes.

Ici, les très riches côtoient les très pauvres Les SDFs hantant les rues du Vieux Lille, et la Grand-Place servant de frontière réelle entre un Euralille mal famé et une rue de la Grande Chaussée ou trônent des Vuittons, Hermès et autres luxury goods.

Paradoxe aussi par le mixage de l'architecture flamande d'un côté et les design hyper-moderne de l'autre.

Paradoxe également entre le ciel gris toute l'année et le sourire et la chaleur de ces gens qui vivent en dessous.

Mais un des paradoxes les plus frappants est que c'est au moment où la ville est la plus belle qu'elle meurt. Ce village qui resplendit et s'illumine au moindre rayon de soleil se voit littéralement déserté dès l'apparition de la saison estivale.
"C'est la deuxième ville étudiante de France" me direz-vous "c'est donc normal que tout le monde s'en aille en été." "Soit", vous répondré-je. Mais en même temps...

Je sais, pour y avoir vécu, que Paris au mois d'août n'est pas beaucoup plus gai. Nonobstant, tous les japonais affluent et ont le mérite de peupler les rues. Ici, même les hot spots de la ville ferment boutique.
Se promenet sous 35 ° dans les méandres du village, et ne jamais rencontrer qui que ce soit, c'est déjà assez triste. Mais tomber devan,t une pancarte "Fermé du 17 juillet au 20 août" chez Tous les jours Dimanche, ou "du 22 juillet au 22 août" à la terrasse du Parvis de la Treille, c'est franchement atroce.