J’ai trouvé cet article du NYT qui s’intéresse à la recherche afin de trouver un vaccin contre la dengue.
Cette virose, due à un flavivirus est transmise par les piqûres de l’Aedes, un moustique.
La maladie touche environ 500000 personnes par an, notamment beaucoup d’enfants. Même si sa létalité est relativement faible (2.5%), la morbidité occasionnée est extrêmement lourde.
Deux laboratoire qui partagent une même rue de Bangkok travaillent sur le sujet : l’un est financé et dirigé par l’armée américaine, l’autre par Sanofi-Aventis (cocorico).
Pourquoi l’armée américaine s’intéresse à cette virose ?
Tout simplement car elle touche aussi les soldats en opération dans les pays d’endémie.
J’ai parlé de cet article car, vous le savez, j’aime bien les maladies tropicales (ça change de la cardio: drépanocytose et paludisme, dracunculose, trypanosomiase) et j’ai beaucoup aimé les propos des responsables du laboratoire de l’armée américaine.
Des propos, disons… très militaires :
“All we care about is that we get a vaccine that protects soldiers,” said Lt. Col. Stephen J. Thomas, a medical doctor who is director of dengue vaccine development in the Bangkok laboratory. “Fortunately a lot of our concerns are also global health concerns.”
“There’s no dengue in Kansas,” said Col. James W. Boles, the commander at the laboratory. “No malaria, either. That’s why we are here.”
Pendant ce temps, l’OMS compte les points et espère que cette compétition fasse baisser les prix, in fine, afin de rendre accessible ce vaccin à ceux qui en ont besoin.
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By THOMAS FULLER
The New York Times
Published: November 4, 2008