Résumé : Ancien champion de plongée en apnée, Jacques Reverdi est arrêté en Malaisie. Convaincu de meurtres sadiques - il saigne à
mort ses victimes, des jeunes femmes -, il risque la pendaison.
A Paris, Marc Dupeyrat, ancien paparazzireconverti dans le fait divers sanglant, se prend de fascination pour lui. Afin d’obtenir ses confidences, il va inventer une femme, dont le
criminel tombera amoureux du fond de sa prison, et à laquelle il prêtera les traits de Khadidja, le mannequin en herbe que déjà se disputent publicitaires et photographes.
Commence alors, de Paris à l’Extrême-Orient, une longue odyssée au cœur de la violence et du mal, qui mènera le journaliste bien au-delà de ce qu’il pouvait imaginer ? Et un suspense qui, après
Les Rivières poupres et L’Empire des loups, confirme Jean-Christophe Grangé comme un maître du thriller.
Mon humble avis :Rien ne me rend plus heureuse qu'une quatrième de couv' qui ne soit pas menteuse ! En même temps, Grangé n'a pas besoin de cette
compagne publicitaire et il s'en passe le plus souvent d'ailleurs. Même si ses thrillers sont de qualité inégale, ils n'oscillent qu'entre la mention "excellent" et "bon". Il n'y a pas de mauvais
à mon goût chez Grangé. On achète ces livres en aveugle tout en se préparant à de grands frissons.
Et cette Ligne Noire est fidèle à la réputation de son auteur, on y passerait des nuits blanches si le devoir ne nous appelait pas à nous lever de bon matin. L'art du suspens, que Grangé
maîtrise tel un virtuose, est à chaque page une fois de plus ! Ainsi, Grangé un des seuls français "page turner" rivalisant avec les auteurs américains. Mon seul bémol dans le style
Grangé serait cette espèce de complaisance parfois inutile dans la description des sévices subis par les victimes. Ici, les nouveaux héros de Grangé sèment la terreur à travers la
planète, depuis Paris, en passant par la jungle sud asiatique, jusqu'à votre chambre...Leur folie dépasse l'entendement. D'un seul coup, vous n'avez plus qu'une crainte, mourir étouffé,
ouvrir la fenêtre !
Et moi, pendant ma lecture, j'ai failli mourir brûlée vive. Imaginez la scène : coupure d'électricité en Guadeloupe. On allume des bougies pour s'éclairer sur la terrasse. Puis on se dit,
mettons une lampe à gaz. La bonbonne est vide il faut la changer. La nouvelle bonbonne fuit un quart de seconde, il y a la bougie... La bonbonne explose, tout part en flamme. Mes bras sont
épilés, une mèche de cheveux se ratatine, la flamme monte sur 2 mètres. Mes amis sont sains et sauf aussi. Dieu soit loué, les seules pertes s'avèrent être la nappe et la couverture et les
premières pages de La ligne Noire ! Quand je vous le dis, méfiez vous, avec Granger, le danger est partout !
Les
restes de "La Ligne Noire" après l'explosion !