Parler pour ne rien dire.

Publié le 05 novembre 2008 par Nalak

Certaines personnes m’on fait remarquer que j’écrivais peu sur mon blog. Enfin. Non pas que j’écris peu, mais surtout que je n’écris pas si souvent que ça. C’est vrai, on ne peut le nier. Cependant, au risque d’être blessant, bien que cela ne soit en aucun cas mon intention première, je préfère écrire rarement, mais parler pour quelque chose. Je n’aime pas “parler pour ne rien dire”. Notez que j’ai fais attention de bien mettre cette expression entre parenthèses. Soit. Toujours est-il que c’est quelque chose qui ne me sied guère. Et sans doute que mon entourage peut vous le confirmer sans trop de difficulté. Je ne parle pas tant que ça.

Dans un tout autre sujet maintenant, cela faut maintenant plusieurs semaines que les cours ont commencé. Je pense que c’est le moment idéal pour faire un premier point, peu de temps après le début, et peu de temps avant les partiels. Le droit est une branche vraiment impressionnante. Tant de complexité pour régir nos vies et nos actes qui ne paraissent pourtant peu complexe à notre niveau de conscience. C’est très intéressant. Bien que cela demande une attention particulière, et un apprentissage rigoureux tant au niveau des termes techniques, que les systèmes mis en place, mais encore du langage tout simplement. Le droit joue sur les mots aussi bien qu’une lame joue sur la chair. Il demande une subtilité du langage, mais aussi une concision que l’on ne maitrise pas tous forcement. Mais cela reste une matière (dans sa globalité) très intéressante, pour ne pas dire passionnante.

Je vous en reparlerai d’ici peu en détail.

Mis à part ça, histoire de raconter encore eu peu ma vie si passionnante qu’elle puisse être à vos yeux, je me suis remis à écrire. J’aime écrire. Lorsque je laisse voguer mon âme vers des horizons lointains, je me sens moi, tout simplement. L’écriture se révèle être pour moi une sorte de rêve, celui d’un monde dans lequel j’aurai voulu vivre. Ne croyez pas que je fais une dépression ou quoi que ce soit de ce style, mais je me suis souvent dit que je ne suis pas né à la bonne époque, dans le bon monde (si d’autres mondes devaient exister). Et c’est pour cela que j’écris. Pour m’évader, pour rendre un peu plus réel les mondes dans lesquels j’aurais rêvé de vivre. Cela fera encore partie d’un autre article, dans lequel je m’expliquerai un peu mieux, histoire que vous ne me preniez pas pour un fou

Mais redescendons un peu sur notre bonne vieille Terre. La vie recommence progressivement à reprendre son cours normal, et ça n’est pas de refus. Lutter à contre-courant n’a rien d’excitant, et bien au contraire cela se révèle être un exercice des plus difficiles. Oui, notre monde a beau être pourri (car même si je vais bien et que je vis heureux, mon avis sur la question n’en reste pas moins inchangée, et n’allez pas croire que je suis pessimiste), je me rends compte qu’il y a des facettes que l’on a tendance à oublier, ou a ne plus voir car l’on en a plus le temps. Alors tempérez, respirez, et vous verrez. La vie vaut d’être vécue, même lorsque l’on se croit acculé sans sortie aucune.