C’est partout, visible, cela met plein la vue, plein la tranche, plein le panorama. Nulle part où la tête tourne, ne se dirige le regard, à chaque carrefour, coin de rue, sur les immeubles, dans les vitrines, les taxis et mêmes les engins de chantier, aucun centimètre carré de l’espace urbain n’échappe à cette pollution visuelle et mauve. De guirlandes descendantes des plus hauts des édifices jusqu’au sol avec ces fanions et photos, aux portraits géants de plusieurs mètres, d’une agressivité accablante, d’un parallélisme sidérant avec le roman 1984 de GO. « BIG BROTHER vous regarde » martelait le livre pour le lecteur piégé par cette omniprésence de portraits, d’affiches, de statues présentent dans les squares et je parle toujours de George Orwell, ne laissant aucun doute sur l’existence réel de celui ci, à l’opposé de notre pharaon.