Cet infini, si rassurant pourtant.
La mer est différente à chaque fois. À chaque rencontre elle te raconte une histoire d’eau unique.
Elle gronde, crie, hurle, se révolte, injurie.
Elle calme, apaise, berce, soulage, adouci.
De sa musique particulière, elle interpelle au rêve, elle invite à l’oubli.
Elle te chante des mélodies qui t’attirent vers son large, qui te font prendre des risques, qui t’entrainent vers l’aventure.
La mer est une amie, une confidente, une échappatoire.
Quand tu étouffes, crie à ses cotés, elle te protège, t’enlace, t’incite à vider ce que tu as à l’intérieur de toi, dans sa fougue elle gronde encore plus que toi, elle te couvre, elle te libère de tes tourments.
La mer est un traitre qui se rattrape à chaque fois. Elle te trahit pour t’offrir dans tous les cas une nouvelle destinée, un nouveau voyage.
Aristote a dit qu’il y a trois sortes d’hommes, les vivants, les morts et ceux qui vont sur la mer.
Il y a des personnes qui ne peuvent respirer que la brise marine, elle les nourrie, les renforce, la guettent car ils ne peuvent rester insensibles à l’appel de l’évasion.
Car même en restant immobiles, ils savent qu’ils signent au bord de la mer,à chaque fois, un nouveau départ.