Crépuscule d’un temps, indécision, incertitude.
Chaud à enflammer les cœurs, froid à geler les membres.
Des vas et vient entre ce qu’il prévoit et ce qu’il implore.
attaché à un passé suranné
beau, chaud, palpitant, exaltant certes, mais passager, éphémère, regrettable.
les adieux des hirondelles rappellent une mélodie,
une danse dans le ciel qui dessine les traits d’un départ, d’une révérence.
Chassé par des nuages qui les poussent qui les expulsent vers d’autres cieux.
Comment ça serait dans un au-delà tellement proche par la pensée,
Si loin pourtant.
Une transition qui prépare une stabilité neutre et monotone,
Qui rappelle ce qui manque, ce qui a manqué.
Un passage à des cieux plus gris, blancs pour certains.
Un dernier survol au dessus des flaques d’eau de l’été
Adieu terres qui a vu naître les passereaux
Ils retourneront peut être égayer ton ciel
Pour l’instant l’océan lointain appelle,
Rien ne résiste à l’appel de la chaleur, de l’impétuosité, de la fougue.
Et la roue continue à tourner.