Evaluer la marchandise :communément chez nous : ta9lib essél3a

Publié le 29 juillet 2008 par Princesstanit
Il y a quelques jours je suis entrain d’assister stupéfaite à un retour prononcé de ce genre de phénomène.
L’union est devenue une affaire commerciale, dans laquelle la fille qui va peser le plus, aura le privilège tant particulier de s’élire reine de cœur du monsieur à la recherche d’une épouse.
Procédons étape par étape. Il s’avère qu'une ancienne coutume veut que la maman, qui cherche à trouver une épouse pour son fils, guette les jeunes filles dans les mariages pour capter celle qui va, soi disant, lui convenir.

Là, les jeunes filles se disputent la piste de danse afin de se faire voir le plus, leurs mamans respectives investissent un budget considérable dans la robe, le maquillage, la coiffure…
A la suite, les parents, la maman et son amie ou sa sœur visitent la maison de l’heureuse élue, afin de connaitre mieux la famille.
Tout de suite après, on met les enfants à marier en contact, et on évalue minutieusement l’évolution des évènements. On fait les cents milles recommandations à la jeune fille pour qu’elle soit plus polie, plus gentille et plus timide qu’une sainte et on demande au garçon d’être serviable, galant et aux petits soins.
Au final, on a deux étrangers qui montrent une vision idéale l’un de l’autre.
Ou est le dialogue dans tout ça ? Ou est la correspondance des caractères ? Ou est la connaissance de l’autre ?
Dans un ou deux mois maximum tout se règle, papiers, contrats puis départ à l’étranger (étranger ça marche dans le sens pays et vie) avec son nouvel amoureux voilé.
Je vous épargne la fin de la belle histoire, “en été à l’hôtel, en hiver dans le tribunal” et le beau titre « La Tunisie quatrième au monde en taux de divorce ».
Je suis optimiste, je crois aux exceptions. Croisons les doigts pour tout le monde ! inchalla Rabbi Ihanni !