Sncf

Publié le 13 novembre 2008 par Lephauste

Voilà que la France, noble et belle région d'une Europe où l'autonomie des états s'estompe, se redécouvre un terrorisme bien de chez elle. Nous n'avions dans les banlieues, il est vrai, plus assez d'activistes musulmans crédibles, de fanatiques venus d'ailleurs, armés jusqu'au sang et lisant à l'envers des livres où il n'est plus question que de nous égorger avec des limes à ongles. Alors les finauds de la propagandastaffel en brassant les papiers gras des services secrets nous resservent, pour l'instant par la voix des plumitifs de Libé (voir l'article paru aujourd'hui  sur le sujet et dont les seules sources émanent du ministère de l'intérieur de la boite crânienne de madame Alliot-Marie.),  des histoires de mouvance anarkiste, des autonomes qui peut-être bien s'en seraient pris aux installations du TGV. Ce Très Grand Vide ordures dans lequel vous montez à prix d'or comme dans un congélateur à rêves et qui vous laisse sur le quai avec des impressions de ne plus avoir envie de sortir de chez soi, vu les gueules que l'on y croise, des gueules de nazis ordinaires.

Tiens mais les revoilà, ces salauds d'ananar ! Rouillan sûrement, pour le temps où qu'il est resté dehors, a dû passer tout son temps dans une banque de donneurs de sperme express. Une petite giclée ! Tout un groupe de saboteurs, équipés de pieds en cap's et à l'action, dans la seconde. Autant dire que le lait maternisé sentait fort le cordon bickford. Ils tirent sur les catainers à coups de tétines à retardement et boom, six heures de retard pour l'homme d'affaire qui n'a pas les moyens, ce con, de prendre la World Trade Center airlines. Ca fait bêler l'usager.

Pendant ce temps quelques oisifs syndiqués de la SNCF s'entêtent à dire que depuis bien des années, le budget maintenance est de plus en plus bas, trop cher à entretenir le réseau. Mais là, la presse à sandales n'a pas le temps de couvrir le propos et puis je ne sais pas si vous avez remarqué mais depuis quelques temps ... Quand ils font grève on ne s'en rend même plus compte ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Alors qu'on le vende le réseau et qu'on les mettent à pied les cheminots, que la France qui en veut respire et prenne des risques. J'ai remarqué ça moi, la France qui en veut elle aime en prendre des risques, plein sa gueule de nazi ordinaire.

N'empêche ce soir,  comme ça par hasard j'ai pris le temps de regarder une nouvelle fois le film de René Clément, 1946, la bataille du rail. Je ne vais pas raconter. Libre à vous d'aller voir. N'empêche tous ces types ces gonzesses dont on lit les noms sur les plaques commémoratives, dans les gares de ce pays qui n'existe plus, étaient-ils résistants ou terroristes ? Et le ministre de l'intérieur de l'époque des vacances à Vichy, comment donc se nommait-il ? Michèle Alliot-Arbeit ?

Ah là,  monsieur Joffrin, chez vous on écrit avec des plumes de faisan trempée dans le lait caillé des Rothchild ! Y en a pas un sur cent ... vous n'en êtes pas, loin s'en faut ! On ne vous en demande pas tant mais passer ainsi en quelques mois de léthargie citoyenne, de l'état d'oposant en chef au régime à celui de moto-crotte verbicide, ça fait un monde. Croyez m'en.

La vieille ficelle de l'action directe quand on la tire un peu trop fort finit par susciter des vocations parmi les jeunes têtes à claques. Des vocations de vaches à qui ça file la berlue de voir passer le train démocrate, à toute vapeur.