L'Automne est non seulement la saison des feuilles mortes, de la pluie et du vent, c'est aussi la saison des séries. Et le lieu où ça se passe, depuis quelques années, c'est Canal. Pas facile de faire le tri dans le flot de nouveautés, mais quand on a un titre comme Dirty Sexy Money, on ne passe pas inaperçu... Alléchée par un tel programme, j'ai donc regardé le premier épisode, puis le deuxième, puis... Et voilà. Fichue.
Le pitch de mon nouveau coup de coeur télévisuel est simple : c'est la vie, les joies, les soucis d'une sorte de famille Ewing dégénérée.
La famille, régentée par un Donald Sutherland impérial, est composée de sa femme adultaire depuis 40 ans (d'où une réelle problématique sur le patrimoine génétique de ses rejetons), du fils aîné poussé contre son gré à faire de la politique alors qu'il préfèrerait passer ses journées au lit avec sa maîtresse... transexuelle, du cadet arrivé on ne sait comment dans les ordres (avec un sens moral on ne peut plus particulier), de la cadette nympho et amoureuse de l'avocat de la famille et des jumeaux dont la principale occupation est de claquer l'argent familial (une tâche incommensurable...). Bref, une galerie de portraits largement inspirée de Dobeliou et de Paris Hilton pour ne citer qu'eux.
Au milieu de ça, leur jeune avocat, Peter Krause (le beau gosse de 6 feet under) patauge tant bien que mal, le sourire rivé aux lèvres, tout en tentant de découvrir qui a tué son père, ancien avocat de la famille. Et c'est là, l'originalité de la série car, hormis les frasques des Darling (c'est leur nom !!!), il y a un vrai suspens.
La bonne nouvelle, c'est que pour une fois, je ne vous en parle pas trop tard : ce n'est commencé que depuis 3 semaines. On peut donc "raccrocher" facilement. Et c'est ce soir...