Codex alimentarius

Publié le 13 novembre 2008 par Lephauste

Ordinairement ce blog n'est pas "prescripteur", c'est à dire qu'il ne se fend pas de pointer du doigt sur tel où tel sujet attirant comme l'étron l'est pour la mouche bleue, la mèche à mourdre. Il élucubre plutôt, sur le mode littéraire à propos de sujets dont nous aimerions bien ne pas avoir à nous occuper, nous avons des élus que diable ! Nous les payons pour qu'ls nous représentent auprès de leurs homologues, auprès de ces machines infernales que sont l'industrie lourde, les alliés d'hier, les monstres d'aujourd'hui, les ennemis supposés de demain, les princes de la productions de masse, des carburants fossiles, les petits potentats de la banque et de l'usure réunis. Tous ceux là, si peu nombreux pourtant face à nous qui sommes la conscience et le nombre et la force contre laquelle on ne peut rien tant qu'elle se possède en intégrité. Mais nos élus ne sont plus que l'illusion sans laquelle il n'y a plus que douleur à constater que depuis des décennies nous nous sommes livrés à ceux dont ils sont les véritables représentants, les VRP multicartes d'un monde empoisonné à la source.

La source ? La nourriture. Ce lait et ce miel dont la terre porte la quintessence pour que génération après génération nous puissions continuer à vivre en elle, par elle, pour elle et les petits que nous mettons au monde malgré l'eugénisme. Cette pratique raciale, qui de quelques théoriciens débiles en passant par les expériences du national-socialisme a fini par en convaincre beaucoup et de plus en plus, que le blanc est une couleur et que cette couleur est naturellement la science et le savoir incarné. Le Christ était blanc, n'est-ce pas ? Et son bref passage par la Palestine, ce juif qui voulut contre les collabos de sa propre religion libérer cette palestine dont nous aimerions bien aujourd'hui qu'on nous dise que ses enfants vivent sans jeter des pierres à la face du monde, n'est sans doute dû qu'à l'achat irraisonné d'un billet d'avion low cost. De même, le hard discount alimentaire est une bonne solution quand on veut garder pour le futile quelques billes. Je me nourris aux sphincters de l'agro-alimentaire mais à Noël, zou les gosses, en bagnole, nous partons à la neige ! De même, les grande enseignes de la distribution ne vous font plus venir dans leurs rayons de mort que pour que vous puissiez économiser ce que demain vous ne posséderez plus, afin que vous le dépensiez en viles chaînes de télévision et autres breloques.

Voici en lien ce vers quoi je voulais vous conduire, hypothétiques lecteurs, mes semblables, mes soeurs, mes frères de gavage :

http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com

Bienvenue à vous de l'autre côté de ce miroir devant lequel nous sommes tremblant et les yeux clos comme quand la nuit, un orage nous éveille et que nous n'avons plus que l'espoir vain pour échapper à la foudre et à ses ravages.

Le titre de cette note n'est pas de moi il est celui d'un documentaire qui circule sur daily motion et qui est moins tristement poétique que la bande-annonce du film sur lequel je vous propose d'ouvrir les yeux, pour un instant.