Ce soir j'ai froid et c'est l'ennui, brutal, qui me guette alors j'ai fait une liste.
Ma shopping list musique de cette année (j'ai peut-être oublié des trucs) est la suivante ;
- Morley - Seen
- BO de Paris de Cédric Klapisch (coup de coeur particulier pour le titre Seize the day de Wax Tailor)
- The do - a mouthful
- Claire Diterzi - Tableau de chasse
- Berry - Mademoiselle
- Alain Bashung - Bleu pétrole
- Moriarty - Gee whiz but this is a lonesome town"
- Martha Wainwright "i know you're married but i've got feelings too"
- Kristin Asbjornsen - Wayfaring Stranger - a spiritual songbook
- Ayo - Gravity at last
10 albums donc. Moins de 200 €, je suis quand même vachement raisonnable.
Si je fais le bilan de mi-novembre de l'année 2008. C'est une année bien pourrie où j'ai souffert d'un manque cruel d'argent. Je n'ai pas acheté un seul sac à main. Oui, vous lisez bien, pas un seul sac à main.
Je suis pauvre, très pauvre, ça me rend toute chose.
Mais, si je suis pauvre financièrement, je me dis que je suis riche d'une certaine liberté, celle, par exemple, de ne pas, comme certaines, me faire baiser pour profiter du salaire (ou du non salaire) d'un sale con de mari.
Vous ne connaissez pas la dernière amabilité de ma copine L. ?
Dîner chic (je suis invitée) sur une péniche à quai.
J'ai une robe décolletée, je suis frigorifiée. Je ne souhaite qu'une chose : m'asseoir près d'un radiateur.
Elle me propose de m'installer auprès de son mec. Il est loin du radiateur, je dis non d'un air dégoûté. Elle me dit "j'en étais sûre". Incroyable ! Voilà maintenant qu'on veut me refiler les petits mecs gentils mais boutonneux dont on ne veut pas vraiment (pourtant elle va se le taper à vie puisqu'elle est enceinte (quelque chose m'échappe)). J'ai eu l'air scandalisé bien sûr, alors elle en a rajouté une couche "toi tu épouseras un très riche". J'ai voulu répondre, m'indigner vertement, dire que je voyais vraiment pas ce que cette remarque, imbécile, venait faire là mais elle a tourné la tête.
Trop c'est trop, gardez vos comédons à la maison. Moi, un radiateur, un cd, ça me suffit. Juste en plus, des sacs à main pour 2009.
Aujourd'hui, 13 novembre, elle fait encore la gueule parce que dernièrement j'ai boycotté sa soirée. L'idée de me retrouver à côté de monsieur comédon (il est gentil ok mais bon) m'a filé le bourdon, vous comprenez. Pfou.
PS pour Patrick : j'ai suivi ton conseil, je suis dans la lecture de Spellman et associés de Lisa Lutz, oui je ne veux pas, définitivement, virer peste, alors je lis un livre plus drôle que ce que j'ai l'habitude de choisir. J'ai lutté à la librairie pour ne pas prendre Williamn T Vollmann, La famille royale, dont l'intrigue se situe aussi à San francisco dans le quartier de Tenderloin cité chez Lutz dès les premières pages et ainsi défini dans une note "l'un des quartiers les plus mal famés de la ville".
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu