Jeffrey Masamori – Static
Au détour du regard promeneur
Irrégulièrement jeté au rétroviseur
Apparaissent des poteaux sur les hauteurs
Et dans la tête se dressent sans frayeurs
Tant que ces toujours ainsi et nécessaire
Des pensées piteuses, monotones sans saveurs
Des lignes filent avec du haut courant porteur
De lumières chaudes pour les chaumières
De douceurs oubliées de vie et tant de bonheur
La route s’ouvre sans fin, s’étire en longueur
Contrastant avec une âme étroite de boudeur
Las d’être trop seul malgré lui le bonimenteur
Des câbles culminant, éraflant une noirceur
Se marrant d’une vie perdue d’hâbleur
Errant sur des routes sans couleurs