Bon, ben je pense que je suis tombée dans un travers qui ne vous convient pas, et je le comprends : raconter ma vie sordide et mes WE outside Belgium. Mes billets qui recueillent d'habitude un flot ininterrompu de commentaires (3) sombrent ici dans le néant commentatal (0 ou pire, si si, c'est possible).
J'ai donc décidé de ne plus perdre mon temps, ni le vôtre, à vous conter des choses inutiles.
Je ne vous raconterai dès lors pas que nous avons mangé un english breakfast à damner un saint après avoir causé avec nos hôtes, enfin apparus, de canibals ladybugs (coccinelles cannibales) et de tree whisperer (homme qui murmurait à l'oreille des arbres).
Je ne vous raconterai pas que nous avons croisé des parisiennes dans le métro, que j'ai immédiatement repérées grâce à leur chaussures incroyablement hautes, leur look incroyablement incroyable, leur voix incroyablement haut perchées (non mais j'hallucineuuuuh) et leurs sacs incroyablement moches mais chers (ça coûte combien un sac rose pétant Marc Jacobs ?).
Je ne vous raconterai pas notre visite à la Tour de Londres.
Je ne vous raconterai pas la fouille très typique que j'ai subie au retour, tirée au sort que je fus, avec déballage de tous mes bagages et palpation en bonne et due forme de mes petites culottes Passionnata, tout ça par un grand noir (de peau) ténébreux, après avoir obtenu mon ticket pour Bruxelles d'un brun ténébreux d'une beauté exaspérante.
Je n'ajouterai même pas de photos, tant qu'à faire. Les photos n'intéressent en général que ceux qui les font.
Voilà, en ne vous racontant rien, j'ai pondu ce billet en trois minutes chrono, montre en main, au lieu de la demi-heure (voire l'heure) nécessaire à mes blablas.
(Si ce billet semble émaner d'une blogueuse démotivée en passe de tout arrêter, c'est bel et bien le cas, j'aspire à deux mois, voire bien plus, sans pc et sans blog).