Magazine Journal intime

Bon

Publié le 14 novembre 2008 par Anaïs Valente

Je pensais répondre en commentaires à vos petits mots, mais ça serait trop long et Skynet plante tellement que je risquerais de tout perdre, et vu qu'en ce moment, écrire me saoule un peu beaucoup, pas sûre que je retenterais.  Enfin bref.  Un billet.

Merci pour tous vos petits mots.  Difficile de répondre individuellement, passque bon.

Mais je voulais juste ajouter que pour quelqu'un qui blogue , ou en tout cas pour moi, les commentaires servent de baromètre, de preuve que le blabla est en tout cas lu, et pourquoi pas apprécié, alors le silence presque total, ça démotive.  Ça fait journal intime sous l'oreiller, et j'ai passé l'âge de ça, enfin presque.  Et comme en ce moment, ma motivation renifle les pâquerettes (enfin s'il y en avait à cette saison), j'ai plus envie d'écrire.  Vous comprendre ? C'est grave docteur ?

Ajoutez à cela que je hais le mois de novembre, la pluie, le manque de lumière, l'approche des fêtes, le mal de dos, le célibat, les mauvaises nouvelles...et qu'en ce moment j'ai l'honneur de tout cumuler, et me vlà plongée dans la sinistrose totale.  Plus envie de rien, à part dormir, zieuter des séries télé, ne voir personne, me vautrer sur le canapé (ça, par contre, c'est une envie permanente) et pleurnicher sur ma vie sordide.  Ça va pleurer dans ma chaumière, je vous le dis.  Toute façon, à l'heure actuelle, chuis même capable de tchouler (comme on dit ici), en voyant tomber une feuille morte, la pauvre, c'est dire si chuis pathétiquement pathétique (d'ailleurs, mais ne le répétez à personne, j'ai poussé le pathétisme à verser ma petite larme en lisant un mail de Bob, et pourtant Bob il fait pas dans la dentelle, puis j'ai encore versé ma petite larme passque j'avais égaré un dossier ce matin - vous saisissez maintenant la gravité de la situation ?).

Mais soit, passons sur cette mauvaise passe qui ne sera qu'une mauvaise passe qui passe.

Voilà, c'est passé. 

Dès demain, on reprend du poil de la bestiole avec In bed with me, pour rire un peu.  Puis les lectures dominicales.   Puis ma vie toujours aussi sordide mais néanmoins rigolote avec un billet sur les poupées vaudous que quelqu'un doit avoir, j'en suis convaincue, à mon effigie, illustré par Flo.  De quoi rebooster ce blog, il en a besoin. 



Retour à La Une de Logo Paperblog