Depuis que les médias s’en sont emparée, on n’entend plus parler que d’elle : la crise !
La pire que l’occident aurait connu depuis la fin de la seconde guerre mondiale, paraît-il.
La fin de la seconde guerre mondiale, je n’y étais pas, et j’avais à peine 8 ans lors du deuxième choc pétrolier, auquel nous avons finalement tous survécu.
Je me souviens d’une mascotte, avec une tête en forme d’entonnoir, qui nous invitait à l’époque à faire la « chasse au gaspi ».
Il fallait lever le pied sur la route, éviter de prendre la voiture inutilement, etc…
On s’attaquait déjà allègrement à la sacro-sainte bagnole, soi-disant responsable de tous les maux.
Or, il se trouve que j’étais au Mondial de l’Automobile de Paris le mois dernier, et que la seule chose qui m’ait marquée ressemblait davantage à du greenwashing qu’à une véritable prise de conscience environnementale.
Aujourd’hui, les économies d’énergie avancent sous couvert de préservation de l’environnement, générant un galimatias néo-bobo-zen assez indigeste.
Je trie mes déchets, pratique le covoiturage aussi souvent que possible, mange bio et suis prêt à payer mes fruits et légumes frais plus chers pour cela, je suis végétarien, épargnant de ce fait les animaux et la couche d’ozone (menacée par les pets de vache)… et malgré tout, je n’ai rien pu faire pour éviter cette « crise ». Pourtant, je ne joue pas en bourse, je ne contribue pas au surendettement des ménages, je n’investis pas en masse dans des fonds de pension… Vous non plus ? Alors, qui ? Qui sont ces 1% de la population qui nous ont mis, sans scrupules, dans cette situation ? Serait-il impensable de les enfermer, ou de nous en protéger avant qu’ils ne recommencent demain les mêmes erreurs ?
Heureusement pour eux, les parachutes, dorés ou non, restent strictement réservés à certains passagers de ce grand avion dans lequel nous nous trouvons.
Et, comme par hasard, ce sont les mêmes qui ont demandé au pilote de foncer dans le mur, juste avant de s’éjecter. Bonne fin de vol à tous !