Un prénom, c'est obligatoire ?

Publié le 17 novembre 2008 par Fyfe
Le problème étroitement lié avec la problématique du genre de l'alien, c'est le prénom.
Parce que figurez vous que si on peut aisément prénommer son dauphin Flipper, Oum, ou Dolphy ("Oum tu laisses du chocolat à ta sœur s'il te plaît"), qu'un extra terrestre porte très bien les prénoms composés d'arrangements aléatoires de lettres et de chiffre ("XT7Y je t'ai déjà dit dix fois de finir ta soupe"), pour les bébés humains, ça se complique.
Surtout pour les garçons, notez.
Parce qu'il existe des tas de jolis prénoms de fille, selon moi.
Pour les petits mecs, en revanche, une fois que tu as écarté le deuxième prénom de ton père (il serait temps de régler cet Oedipe), ceux qui associés au nom de famille créent un hilarant jeu de mots (M. et Melle Fyfe ont un fils. Innocent Fyfe)(Oui, la grossesse nuit à l'humour)(quoi vous n'avez pas reconnu la contrepétrie de la mort pour "inoffensif" ?), ceux qui évoquent des personnes qu'on déteste (à réserver aux enfants qu'on a prévu de ne pas aimer), ceux qui ont déjà été donnés aux enfants proches (cousins, amis,...), ceux qui laissent présager une vie entière à partager son prénom avec cinq ou six camarades de classes, ceux qui laissent présager une vie entière à épeler - expliquer - justifier son prénom, et bien ne cherchez pas, il ne reste rien.
Alors au choix, on choisit de le siffler au lieu de le prénommer.
Ou alors, quitte à choisir un truc improbable, on choisit un nom qui nous fait marrer.
Et là, avec M. Petitegraine, on est trop forts à ce jeu là.
Passés les classiques Adolf, Benito, et Oussama, toujours très chics dans la série "mon fils va tous vous niquer", nous avons aussi des références plus actuelles, du type John-David, ou Shawn.

Pour ceux qui n'ont vraiment aucune référence culturelle (honte sur vous), John-David, c'est le mec sensé être bogoss casanova de Secret Story, et Shawn, ma foi si tu n'as pas vu cette face cachée du candidat de l'île de la tentation, je ne peux rien faire pour toi, à part t'envoyer fouiller les archives de chocoladdict qui a fait d'hilarants résumés de cette émission moisie.

La télé-réalité, d'une manière générale, est une source inépuisable pour les prénoms qui nous font marrer (la palme revenant sans conteste aux tentateurs de l'île de la tentation).
Bon, le problème c'est qu'on n'est pas vraiment décidés à humilier notre bébé. Petits joueurs, ouais, je sais.
Du coup il faut se faire une raison, on l'appellera Bébé et il choisira son propre prénom à 15 ans et puis c'est tout.