Au cinéma, j’ai vu des extraits du prochain Frère Coen. Brad Pitt a l’air bizarre.
Sinon, sinon, j’ai vu avec le plus grand délice Two lovers de James Gray.
Quartier de Brighton, New York.
Un homme, paraît-il bipolaire, une femme qui prend de l’ecstasy, ils habitent deux immeubles en brique face à face, ils se parlent de leur fenêtre. On se croirait dans Fenêtre sur cour d’Hitchcock. Elle est lumineuse mais si fragile. Lui-même n’est pas tellement solide, il a toujours envie de se jeter à l’eau. Est-ce bien raisonnable leur histoire ? Mais que vaut la raison quand la passion s’en mêle ? Oui mais quand la passion est à sens unique, comment on fait ? On se noie ou on avance (car un gant, un simple gant, peut se révéler plein de perspectives) ?
Ce n’est pas du tout une comédie romantique. Ce n’est pas non plus un film de gangsters comme James Gray en a l’habitude. C’est autre chose. Un film français filmé par un américain. Alors il y a une happy end. Enfin, pour moi il y a une happy end, mais ça se discute.
Sinon, j’ai repris mon repérage de sac à main. La rechute ! Je me suis offert un livre, un cd, une revue de décoration, des tas d’objets inutiles, j’ai téléchargé une musique. J’ai écrit à Raphaël Durand. J’ai mal au cœur ; j’ai dû manger une moule pas fraîche.
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu