Le spectacle était délicieux, les enfants satisfait laisseront un pourboire à l'ouvreuse. Des taux records de participation aux élections, c'est comme un "sold-out" pour un concert de Sardou au parc des princes. Misère consentie. Donne moi un pistolet à eau, je l'rempli d'javel et j'te gicle à la rétine, pan ! et la cross dans l'rectum, hue. Des millions d'américains hurlent de joie, parce qu'ils ont élu un noir, parce qu'il va être leur maître, et qu'ça va conjurer leur culpabilité d'esclavagistes à peine repentis. Tout ce qui à changé avec la guerre de sécession, c'est que l'esclavage n'est plus réservé qu'aux nègres, mais que les faces de craie peuvent aussi s'ruiner dans des friches industrielles, y vivre et y crever dans la passion d'la nation. C'est pas l'esclavage qu'ils ont aboli, c'est la discrimination colorimétrique dans l'esclavage. En 1700 et des bananes, un crétin à dit qu'ils étaient libre, et ils sont content depuis. Sans comprendre que le drapeau d'vant chez eux, avec ses 51 étoiles, c'est leur seule étoile jaune.
Alors en 2012, ils éliront une femme pour expurger leur phallocratie, en 2016 un peau rouge pour oublier le génocide, en 2020 un cancéreux pour s'amander d'Hiroshima, ensuite un nain handicapé, un maquereau russe ou un employé d'Mac Donald. Mais il leur faut un maître, ça, c'est certain.