Vous aurez peut-être remarqué que je parle beaucoup de filles, par ici. Cela en deviendrait presque gênant. Bah c'est avant tout parce que j'ai du mal à créer des connexions intellectuelles avec la gent masculine. Les connexions sexuelles suffisent amplement. Enfin, en général.
Je suis mal à l'aise en compagnie des garçons en général, c'est ainsi. Il me faut de la rassurante présence féminine dans la pièce, sinon je ne sais pas à qui me raccrocher lorsque la conversation cesse de m'intéresser...
Pourtant, ces derniers temps, bien obligé de m'adapter, je bosse avec des messieurs. Et c'est bizarre comme j'ai du mal avec ce côté "coq qui défile" (la sur-représentation féminine n'aide en rien à endiguer ce genre de phénomène) observé depuis de nombreuses années et un peu présent en ces lieux, qui me parle foot, rentabilité et nichons d'Adriana Karembeu, dans une ambiance de groupe légèrement anxiogène (du moins pour moi), du type "fraternité virile". Tout en développant une étrange propension a reluquer l'élastique de mon caleçon (je devrais arrêter les sous-vêtements à messages, ça fait immature). Je dis ça, je dis rien.
Mais là où j'ai encore plus de mal, c'est avec le côté bizut qu'on est forcé d'avoir avec les mecs hétéros en général. Cette obligation de montrer qu'on en a une, puisque nous aussi on fait le crétin devant la galerie de poulettes. Et tant qu'on n'a pas fait "ses preuves", bah ils restent bizarrement taquins, à te donner pleins d'occasions de montrer que toi aussi, tu es funky et à l'aise avec l'ambiance prout et pin-ups.
Z'êtes pas au bout de vos peines, les mecs...
Si on ajoute à cela ma phobie légendaire (attention, révélation freak) des balles et autres ballons (ouais, bon, ça va, hein), bah mes balbutiements d'intégration parmi les messieurs de l'open space se termine généralement par le genre d'anecdote débile de ce genre:
Lui: "Vincent? Réflexe!!"
Moi:
Vinsh, cas social.