Magazine Journal intime

Fracasser bêtement sa portière, leçon numéro 1.

Publié le 21 novembre 2008 par Wawaa

J'avoue. Oui, j'avoue. Ce jour-là, j'ai merdé copieusement. Cela ne faisait pas longtemps que j'avais ma première voiture : ma Peugeot 205 Sacré numéro, oui celle que j'ai explosée récemment dans un fossé et contre un poteau après 6 ans de bons et loyaux services.


En gros, il fallait que je la sorte du garage pour une raison dont je ne me souviens plus à l'heure actuelle. Mais voilà, à l'époque j'étais encore jeune et déjà idiote. Et surtout j'étais flemmarde : bah oui, il fallait que je monte un escalier pour aller chercher mes clés de voiture, vous imaginez vous ? Au moins 12 marches à gravir ! Dur quand même pour une jeune femme de 20 ans ! Et donc je ne voulais pas la démarrer en prétextant que ça allait consommer du carburant pour rien.


C'est alors qu'une idée lumineuse me traversa l'esprit. Je me suis dit en prenant un air presque intelligent "Pas la peine de démarrer la voiture, j'enlève le frein à main et je la sors en la poussant.". Merveilleuse idée en perspective ! Pas de démarrage, pas de carburant consommé et puis, pas besoin de monter les escaliers, ha ! Presque je me serais complimentée "Wawaa tu es un géniiiie !".


J'ouvre la porte passage, desserre fièrement le frein à main et commence à pousser la voiture vers l'extérieur du garage. Je souris, mon plan marche à merveille. Quand soudain SCRRRRRIIITTTCH. Je stoppe net la voiture au bout de mon bras droit. Je ne comprends pas ! Rien ne semble pourtant me gêner. Tout à coup, je me retourne et prends un air grave en m'injuriant intérieurement "Wawaa, tu n'es qu'une pauv' débile mentale doublée d'une idiote crétine incapable de penser !" du moins un truc dans le genre. J'avais oublié que j'avais laissé la portière ouverte et qu'au niveau de la porte du garage, il y'a des pans de murs à droite et à gauche, pas très larges, mais qui font que l'entrée est moins large que le garage en lui-même. Le haut de la porte, normalement légèrement courbé était entré en collision avec ce pan de mur. Honte à moi, c'était tout tordu. TORDU je vous dis ! Mon cœur battait intensément et j'avais les yeux écarquillés d'effroi. "J'ai casséééé ma voitureeeuh". Ouin. J'appelle mon Papounet, sans faire mon intéressante, il se fout bien de moi et il a bien raison. Il chope la portière et d'un coup d'bras de Papounet le plus fort du monde, il remet la portière comme elle était avant l'incident.


Il est toujours resté un petit souvenir de cet incident mineure mais complètement crétin : un peu d'peinture avait été arrachée sur le rebord de la porte à cause du choc.

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Ceci étant, ce n'est pas le seul événement qui ait abimé la portière à cet endroit là, mais ça je vous en dirai un peu plus une autre fois !


Gersicotti Gersicotta se balade furtivement à Vic Fezensac !
Pondéralement vôtre s'intéresse au mot "régime" !


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