Pêle Mêle

Publié le 22 novembre 2008 par Lephauste

Pas de ma faute ! Ils le font d'exprès, d'un peu trop près. Pas de ma faute ! Ce ramassis de propres aryens, cette engeance qui pense avec ses émotions et qui s'émeut du sort des autruches en nous accablant dès que nous sortons de la boite à question les points d'interrogation encombrant nos consciences sans science. Nous sommes mal élevés, chardons dans le green, rouge-gorges plaqués face aux murs, pieds écartés, à la fouille de nos cervelles d'oiseaux, duvet disgracieux sur la lippe de la République. Que voulez vous, il neige en Suisse et la chair à canon "made in implant" se fait farcir par les "énemis de la paix". Là bas, de l'autre côté de la platitude du monde, Chavez veut pas chaver. Pourtant c'est pas faute que nous lui conseillons de vider les lieux d'aisance capitalistassss, hasta nunca comandante buen debarrasss ! "Un abris pour les sans-logis" ? Et pour les sans-soucis ? Une terreur, mais pas longue, pas meurtrière, nous ne sommes pas leurs semblables ! Une terreur de quelques heures. Plus un avion ne décolle, plus un péage ne s'ouvre, plus un train pour rouler dans la farine ceux qui ne prennent le train que pour les mariages et les obsèques, plus une transaction ... Plus une puce qui n'ait perdu le nord magnétique de son destin de vache à lait ... quelque chose que NOUS l'appelerio, non ! pas Qué ZAC ! Un truc comme récupération de l'outil de production (la valeur symbole du travail est asséchée par les contre-vérités) des mains de ceux, ceux et celles qui le font nous reproduire à l'identique, inlassablement "fatalitaires !". Pourquoi madame Arletty ne nous a jamais fait l'honneur de figurer Marianne ? Pourquoi nous propose-t-on toujours d'adorer l'emballage et jamais le fruit d'une tête bien faite ? Pourquoi, puisque nous vivons dans un état de droite mono-maniaque, la gauche s'entête-t-elle à toujours se montrer quand les caméras crépitent et que les flashes tombent à l'AFP, d'un téléscripteur qui n'imprime plus faute de tonnerre ? Filme-t-on les stades terminaux dans les mouroirs de cancérologie ? Pourquoi n'opérerions nous pas nous même, un changement de décor à vue. Machinaux que nous sommes, on devrait s'en sortir sans que des cintres ne nous tombe sur le coin du nez la dépouille du bon dieu (d'bois/Couté Gaston : "Et toi là haut sur ta croix, t'as l'coeur t'as l'cul, t'as tout en bois !"). Fîment nous fausse route en espérant échapper à la sainte horreur de vivre ? Oui dâ ! Mais pas d'ma faute !

quand à ma responsabilité, elle est devenue totalement repositionable, fashonable, non rétroactive, ignorante juste comme il faut, praticable par temps comptés et refilable à l'envi ! Pas d'ma faute, je suis citoyen français. Et à mes heures perdues un peu citoyen du monde, aussi.