La plupart du temps, on oublie les jardins de Venise.
Le matin, les pas résonnent sur les dalles des campi et le long des canaux : là comme ailleurs, le téléphone portable retentit, ce qui donne aux passants à l’allure pressée ce geste désormais habituel qui consiste à marcher vite en portant une main à l’oreille.
Venise, je disais, est une ville estudiantine : environ dix mille étudiants sur une population dans le centre ville de soixante mille habitants environ.
Les fameuses pietre, pierrailles incrustées dans les murs, parfois aux allures de saintes, de chevaliers ou de vierges, font bon ménage avec les lessives tendues en travers des fenêtres.
Le souvenir de familles anciennes.
Des poteaux reliés entre eux par de solides anneaux pour servir d’amarres ou de refuges aux oiseaux
Un chat qui peut encore dormir en paix sur ce qui reste de terre asséchée