Fracasser bêtement sa portière, leçon numéro 2.

Publié le 24 novembre 2008 par Wawaa

Je ne sais pas pourquoi, mais ce jour-là, têtue comme une mule menstruée, je ne voulais pas écouter les bavarderies de ma mère, qui se mêlait un peu trop de ce que j'étais en train de faire. Ce qu'il faut retenir clairement de cette remarque, c'est qu'il ne faut pas me faire chier avec des "Fais comme-ci, fais comme-ça" quand je suis au volant de ma voiture, et encore moins quand je dois manœuvrer dans une cour relativement restreinte avec un portail ouvert qui réduit le champ d'action. Ceci étant, pour une fois, j'aurais mieux fait d'écouter ma vieille mère qui me disait de manœuvrer vers la droit afin de placer ma voiture dans un angle potable pour sortir de la cour. Mais voilà, ma mère, les manœuvres c'est pas son fort. Je restais donc fort dubitative quant à ses conseils alors que je la savais très peu douée pour faire un créneau ou se garer droite sur un simple parking de supermarché. Pour une fois, j'aurais mieux fait de l'écouter. Si si !


PARCE QUE BON SINON QUAND JE CONDUIS C'EST MOI QUI DECIDE, BORDEL ! J'ai donc intelligemment cru bon qu'il m'était inutile de manœuvrer et que d'un coup de volant magique, je pouvais sortir directement en braquant sur la gauche. Ah ! Ah ! Ah ! Et en plus, dehors il faisait tout noir parce que c'était le soir, le début de la nuit. Vachement pratique pour apprécier les distances. Je me lance donc, sûre et certaine de mon coup. Vrouuuum. SCROOOOP !



Je freine. Ousp. "Scroooop ?" ça c'est pas un bruit normal. Dans le bon déroulement de mon plan, y'avait pas de scroooop. Ma mère, avec son air affolé, arrive de mon côté et regarde ma porte comme s'il en pendouillait inerte un bras ensanglanté. Je descends la vitre et lui demande ce qu'il se passe. "Ta porte est toute enfoncée", me dit-elle. Je la connais parfois farceuse ou du moins avec une tendance à faire d'une crotte de mouche une montagne !


Je n'y prête donc guère attention et je pars, comme prévu. C'est que j'étais attendue moi ! Je devais manger avec mes amis du Lycée. Tout le long du trajet, l'étrange Scrooooop a retenti dans ma tête, sans cesse. "Et si j'avais vraiment pourri ma portière ?". En arrivant, je pose ma main sur la poignée. Bizarre, j'ai du mal à ouvrir la porte. En descendant, je jette un œil. BEUH ! C'est tout creusé ! BEUH ! C'est enfoncé ! BEUH ! La mère avait raison ! La mégahonte !


Je n'ai aucune preuve de l'incident. Je sais juste qu'un peu plus tard un garagiste a eu pitié de la porte et a mis un petit coup d'ventouse dedans, comme ça j'ai pu faire comme si de presque rien n'était !


Retrouvez la leçon numéro 1 pour bêtement fracasser sa portière ici.



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