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Autoportrait, 1815

Publié le 24 novembre 2008 par Lauravanelcoytte

wcdfried3.jpg"Il n'était absolument pas ce que l'on appelle beau, plutôt pâle et maigre, mais chacun de ses muscles signait énergiquement un trait caractéristique qui, en raison de son état d'âme immuable, avait laissé une empreinte définitive. La gravité mélancolique, révélée par les lignes du front, était adoucie par le regard des yeux bleus, ingénu comme celui d'un enfant; sur ses lèvres flottait un je ne sais quoi de moqueur. En effet, il y avait chez lui un curieux mélange d'états d'âme, la gravité la plus profonde et la plaisanterie la plus gaie, celle qu'il n'est pas rare de trouver chez les plus grands mélancoliques comme chez les plus grands comiques."

"Peindre était pour lui une sorte de service divin. Quand il peignait le ciel, personne ne pouvait entrer dans son atelier"  C.G. Carus

http://www.moncelon.com/friedrich2.htm


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