Mais que fait il perdu au milieu de "nulle part sur marne" alors qu'il devrait dispenser savoir et maîtrise de la craie grasse au chaud des regards ébaillis et innocents, de quelques doux bambins assoiffés de culture tel un alcoolique en sevrage? L'éducation Nationale surveille ses petits et ce n'est pas sans regret qu'elle se résigne enfin à les laisser s'envoler vers les cieux cléments d'une carrière scolaire sans faille, vers un soleil pédagogique qui brille toujours plus fort et plus loin caressant de ses rayons le secret espoir de finir retraité avant ses 72 ans. Mais si l'oisillon s'envole, il ne peut que décrire dans un 1er temps qu'une certaine frustration ainsi qu'un cercle dont le rayon, lui, n'est autre que la longueur de la laisse qui lui tenaille les abattis.
En effet, bien qu'ayant obtenu glorieusement mon concours et ayant validé aux prix d'une sobriété quasi exemplaire (ça dépend bien évidement dans quel référentiel on se place....) mon année de stagiaire émérite, je bénéficie encore aujourd'hui d'une formation de l' IUFM (Institut de Formation Universitaire des Maîtres nageurs). Autant dire que cela correspond après une formation encadré par un moniteur de saut à l'élastique, que ce dernier alors que vos pieds ont déjà franchis le parapet, vous jette à la criée: "Au fait, t'as vérifié tes mousquetons??!" Je me rends donc à une journée de formation dont l'intitulé obscur pour le néophyte, est des plus parlant pour le vieux briscard que je suis en passe de devenir : Analyse de pratiques professionnelles = journée longue et ennuyeuse comme une description de terril par Zola.
A SUIVRE...