Tous les êtres humains étaient reliés, pouvaient s’écrire, se voir ou se parler d’un bout à l’autre de la planète grâce aux nouvelles technologies. Nous pouvions relever nos e-mails dans les Mc Donald, nous déplacer sans marcher, travailler a des tâches qui ne nous demandaient plus d’efforts physiques, assistés par des tonnes de micro processeurs et de circuits intégrés, accompagnés par des machines nous distribuant le café.
Bien sûr ce monde n’était pas exempt de misères et de douleurs, mais dans notre infinie sagesse, nous avions délimiter les guerres et autres génocides à de lointaines parties du monde, à au moins 3h00 d’avion de Paris, et le plus important restait quand même le fait que nous pouvions enregistrer un pauvre solo de guitare et le faire écouter à une connaissance d’Australie via Youtube.
Sans déconner, nous avions presque tout. Nous étions presque complet.
Malheureusement, le pire fléau de l’histoire de l’humanité était toujours présent, la femme.
A la base, c’est sûrement une création utile, c’est vrai. En plus, c’est bien foutu. L’homme et la femme sont emboitables, de pleins de manières différentes. Et tout le reste aussi, on aime bien leurs yeux, leurs bouches, leurs cheveux, quand elles parlent au début çà fait comme une jolie musique et quand on découvre que ces petites mélodies forment en fait des mots, puis de phrases avec un sens, on trouve çà génial.Mais tout cela masque cruellement le fait que nous sommes obligés de partager le monde avec ces créatures, et au delà du monde, de partager nos vies. Et ce partage, nous ne le faisons pas de bon ou de mauvais coeur, nous sommes en plus condamnés à rechercher désespérement leur présence. Ce ne serait pas très grave si nous pouvions nous entendre, mais le principal problême avec les femmes, c’est qu’il est impossible de communiquer, et peut importe le nombre de langues parlées.
Quand une femme vous dit que vous êtes exceptionnel et qu’elle n’a jamais rencontré quelqu’un comme vous, attendez vous a ce qu’elle vous quitte dans la semaine.
Quand une femme vous propose d’engager une relation plus profonde et moins superficielles, attendez vous à ce qu’elle n’ait pas de place dans sa vie pour un homme et qu’elle en soit consciente (femme mariée, long voyage de plusieurs mois, etc…)
Quand une femme n’a pas envie de faire l’amour, attendez-vous a ce qu’elle vous reproche un manque de désir le lendemain.
Quand une femme va repousser systématiquement toutes vos caresses pendant l’amour, attendez-vous a ce qu’elle vous reproche ensuite votre manque d’initiative ou votre manque de motivation.
Quand une femme refuse systématiquement de partager autre chose que du sexe avec vous, attendez vous à ce qu’elle vous reproche votre manque d’engagement et la superficialité de votre relation.
Repoussez une femme, et vous pouvez être sûr que vous deviendrez son obsession.
Accrochez vous à une femme, et il y a de grande chance pour qu’elle vous considère comme le pire boulet.
Une femme qui se dit abonnée aux relations de merde s’est fait une règle de vie de sortir qu’avec des hommes mariés.
Une femme qui vous déclare ne pas comprendre la jalousie ni l’exclusivité des rapports de couples ne vous dit pas que ce raisonnement n’est valable que pour elle, et qu’elle n’accepterait pas de vous voir avec une autre.
Bon, j’arrête là tant je pourrais en rajouter.
En fait, pour la femme, nous représentons la somme de toutes leurs pires craintes. Nous sommes une toile de cinéma sur lequel elles projettent leurs angoisses et tout leur bad karma.
Pourtant j’ai essayé… Dès que j’en ai l’occasion, je lis la presse féminine. J’y ai appris par exemple que les femmes cherchent, lorsqu’elles communiquent, à trouver et partager un sentiment commun, alors que l’homme utilise le langage de manière plus terre à terre et démonstrative. Bref, je pensais avoir compris le langage des femmes, et lorsque j’essayais une fois de communiquer sur le mode de partage des sentiments, elle me dit : ” c’est dingue çà ! j’ai l’impression de m’entendre ! tu me reproche tout ce que je reprochais à mon ex ! “
Ouais…
A l’aube du 21ème siècle, on aurait presque pu dire : ” çà y est, nous y sommes arrivés !” …