Le morceau passe en boucle sur mon mp3 et comme j’arrive pas à rester sans bouger…
Je marche.
Cette fois-ci t’as vu...y a plus le choix…et encore je me demande comment je vais m’en démerder…j’vais en crever ?
Pourquoi tu te bidonnes là ?
Moi j’crois pas que j’vais y arriver si t’es plus là…
Tu sais que marcher c’est un truc de bien pour faire circuler le sang ?
Ah ben nan...Il faut tout que je t’apprenne hein ?
Tu pourras plus sourire de mes conneries, j’espère que au moins t’as bien saisi ça…
Va falloir que je m’empêche de dire « merde » à ta mère, et j’pourrai plus piquer les cigares de ton paternel. J’arrive pas à comprendre en fait. Ça doit être que tu m’expliques rien alors qu’avant tu théorisais même sur le temps du ciel.
En plus j’ai jamais pris l’avion, et t’avais promis qu’on le ferait ensemble.
Putain moi j’croirai plus jamais personne qui te ressemble…d’à côté…de loin…que dalle.
Là tellement j’me trompe sur moi-même, j’me demande si il faut mettre un s…c’est quel temps ? C’est du futur ? Du conditionnel passé imaginé ? Du présent pas encore consommé ?
Tu peux vraiment aller te faire foutre avec tes balises, formes automatiques, musique à la demande, Times new roman et ta foutue poudre de perlimpinpin !
Et même, que t’ailles te faire foutre c’est franchement le minimum…
Putain j’ai même plus envie d’écrire, tu me décourages de tout.
Tu te barres sans un bruit et le blanc du ciel qui devient crade, et même le goût de mon clope qui change, et aussi « Into the fire » qui ne fait plus le même son…j’te pardonne pas.
Tu vas me faire crever, putain j’te pardonne pas…t’es rien qu’une cinglée…une pauvre folle...
Tu peux vraiment disparaître va cette fois…j’vais me démerder pour être prêt…et au pire j’te flingue d’une balle dans ta tête, comme ça, j’aurais au moins l’impression d’y être un peu pour quelque chose…
J'suis pas rien qu'un pauvre con...j'suis aussi un tueur...fais gaffe à ta gueule.