Ayant constaté une certaine inertie de mon lectorat quand il s'agit de raconter mes rêveries nocturnes, je vais vous épargner la nuit où j'ai vu une photo de Ségolène Royal* cul nu au téléphone, et celle où j'ai dû faire la conversation en anglais à Madonna qui portait un petit short et se tenait les jambes écartées, alors que Ditom qui devait être entre nous avait déserté pour une raison inconnue le dîner auquel la dame avait été invitée à son intention.
Je vais plutôt évoquer à nouveau le grand chanteur Christian Vidal dont vous avez aimé le style improbable et la diction si caractéristique sur le mot "mélan-colli-i-i-i-ique" et d'une manière générale sur tous les mots en "ique". D'ailleurs, vous me détestez à cause de lui, puisque cette chanson, toute minable qu'elle fût, n'en reste pas moins une rengaine qui ne sort plus de ta tête. Je note toute de même que l'orchestration est très riche, contrairement à ce que Lorie (pour prendre un exemple qui parle à tout le monde) pourrait produire de nos jours - oh non je ne suis pas conservateur ni passéiste, mais quand même, le recours discret aux percussions métalliques, aux pizzicati**, à une basse assez détaillée, aux cuivres etc., c'est vraiment du travail de pro.
Bon, évidemment, c'est pas tout ça, mais Christian Vidal, aujourd'hui, c'est ça (si le placage en fausses briques rouges et le slow avec de gros nichons vous donnent des boutons, passez votre chemin) :
* Celle qui crée un nouveau parti au sein de son parti initial.
** Oui je place des mots comme ça sachant que tout le monde va lâcher plein de jeux de mots - je suis un véritable manipulateur.