Abstentionniste(s) et vote(s) blanc(s) sont désormais décomplexé-e(s)

Ahhh, je suis soulagé et désormais décomplexé !

Jusqu’il y a peu j’étais très réservé sur mon comportement dans l’isoloir, notamment lors des élections dites d’importance où il s’agissait de battre la droite.

Le vote utile et le spectre du 21 avril, vous vous souvenez ?
Fallait pas, surtout pas, faire courir le risque d’une défaite à la goche pour de basses raisons idéologiques.

Culpabilité, on se sentait presque mal en sortant du bousin, responsables à nous seuls (nos égoïsmes conjugués) de la déroute et du pourquoi ça gagne pas.
Ben oui quoi, déconnez pas les gens.

Mais alors là, avec ce qui vient de se passer (au PS, je précise pour ceusses qui n’auraient pas suivis), je peux vous dire que désormais, pour me culpabiliser et me faire intégrer l’utile à l’acte émancipateur qu’est l’expression de ma conviction profonde, y a plus moyen.

Et même si c’est peut-être mal dit, je garantis que c’est bien ancré et donc bien pensé.

A bon-ne entendeur-se.