Magazine Journal intime

après la mort

Publié le 28 novembre 2008 par Moinillon

Comme on sait, l'Église orthodoxe s'oppose à la crémation des corps après le décès, car « A la sueur de ton visage tu mangeras ton pain, jusqu'à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré. Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise. » (Gn 3,19). De sorte que l'Église orthodoxe ne célèbre pas de funérailles lorsqu'on sait que le corps du défunt sera brûlé délibérément. Malheureusement cette pratique d'inspiration bouddhiste et indouïste, se développe à tel point (en France, elle représentait 0,4 % des obsèques en 1975, pour concerner 27 % des décès en 2006 et jusqu'à 40 % à Paris*) que la législation française a fait récemment une Proposition de loi relative à la législation funéraire (20 nov.), qui prévoit ceci concernant la crémation :
- l’obligation pour les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de plus de 2 000 habitants de créer un site cinéraire.
- l’interdiction de conserver les urnes à domicile (il sera cependant possible de les enterrer dans une propriété privée).
- la possibilité de disperser les cendres dans un "jardin du souvenir", dans un cimetière, ou en pleine nature (sauf sur les voies publiques).
- la possibilité de conserver les cendres dans une urne déposée dans un cimetière ou un site cinéraire spécialisé.

Pour se faire une idée de l'horreur de cette procédure, on regardera avec profit cette page : www.pointssouth.net

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