Depuis 25 ans, le sida tue chaque année 1 million de personnes dans le monde. Depuis 20 ans, le 1er décembre est proclamé jounrée mondiale contre le sida. Ce petit coup de projecteur est nécessaire, y compris dans notre commune. On a pu se laisser bercer par les nouvelles scientifiques nous expliquant que la recherche avançait, que l’on pouvait aujourd’hui vivre avec le virus du sida et se soigner grâce aux trithérapies.
La vérité, c’est que malgré les nombreuses campagnes, malgré toute la prophylaxie mise en place depuis des dizaines d’années, la maladie continue de faire des ravages, notamment auprès des jeunes. En 2007, plus de 10 000 tests HIV se sont révélés positifs en France.
60% des personnes contaminées l’ont été lors de rapports hétérosexuels, 58% sont des femmes.
Entre 1600 et 2000 personnes vivent avec le VIH dans notre région. Le nombre de personnes ayant découvert leur séropositivité en 2007 est de 89.
Le sida n’est plus une maladie d’homosexuels et de drogués. Et contrairement à ce que l’on peut penser, la baisse de la mortalité due au VIH n’est que très, très modérée. Le médicament essentiel pour se préserver de cette maladie mortelle demeure donc la protection au cours des rapports sexuels.
Je trouve que pour la circonstance, l’épouse du président de République a accepté un rôle d’ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le sida auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans lequel elle peut être efficace : “Je ne m’engage pas par hasard. Ce que je fais aujourd’hui est le prolongement de quelque chose que j’ai déjà fait avec ma famille et je suis heureuse de pouvoir aller beaucoup plus loin grâce à cette mission d’ambassadrice”, a-t-elle déclaré. Elle avait récemment expliqué être particulièment sensible à la question du sida parce que son frère en est mort.
Avec Jean-Louis Pinchon, nous étions présents à Ronchin à la manifestation organisée devant la mairie par le Comité intercommunal de prévention de la délinquance (CIPD) dont notre commune est partie prenante. Les collégiens nombreux présents à cette manifestation connaissent et comprennent les messages délivrés à cette occasion. Recommandons-leur d’être des ambassadeurs crédibles auprès de leurs camarades qui n’étaient pas là.
L’infection n’est pas forcément pour les autres, on peut et on doit la combattre.